Genre: science fiction (interdit aux - 12 ans)
Année: 2011
Durée: 1H30
L'histoire: Dans une petite ville américaine, une partie de la population est composée de robots androïdes, utilisés pour les tâches ingrates. L'arrivée d'une bande de bikeuses va provoquer la zizanie.
La critique d'Alice In Oliver:
Avant toute chose, il est nécessaire de rappeler la filmographie de Leigh Scott, un réalisateur qui a déjà bossé pour la société de production Asylum, en signant HG Wells' War of the Worlds et Transmorphers.
Voilà une carte de visite qui fait rêver ! Bon, en même temps, pas besoin d'être devin pour voir que le bonhomme est un passionné de science fiction et de robots.
Cela se vérifie à nouveau sur Cyborg Conquest, dont l'affiche n'est pas sans rappeler Terminator. D'ailleurs, il s'agit également ici de l'homme contre la machine, et plus précisément de femmes.
Ce qui constitue tout de même une différence de poids. Le scénario est pour le moins idiot et truffé d'incohérences. Attention, SPOILERS !
Des jeunes femmes motardes s'arrêtent dans une petite ville américaine et échouent dans un bar. Une fois sur place, elles sont rapidement accostées par quelques poivrots.
Très vite, la discusion tourne au réglement de compte et une bikeuse finit par abattre un de ses agresseurs.
Pas de bol, ce dernier est en vérité un cyborg ! Le patron du bar, qui lui aussi est un robot (quand je disais que le scénario était idiot...), prévient sa base principale. Des flics androïdes ne tardent pas à faire leur apparition.
Nos jeune héroïnes vont devoir affronter un savant fou, ce dernier étant évidemment le créateur des machines en présence.
Le scientifique est parvenu à créer une ville presque entièrement composée de robots sous le nez et la barbe du gouvernement américain (bah voyons !).
Pire encore, ce dernier a pour ambition d'organiser un complot mondial. Toutefois, il n'avait pas prévu que des motardes se trouveraient sur son chemin.
Et ces dernières ont bien l'intention de mettre fin à ses projets insensés (c'est le cas de le dire !). En résulte un nanar en puissance, aux effets spéciaux affreusement laids. Seul point un peu près positif, les actrices ne sont pas si médiocres et semblent s'amuser dans cette série B foireuse, mais également décomplexée.
Toutefois, cela n'a jamais fait un bon film. La preuve !
Note: 03.5/20
Note nanardeuse: 14.5/20