Grâce à l’aide de Raiola (qui travaille sur le dossier depuis des mois), Galliani est en position de force avec une offre qui s’approche des 40M réclamés par Wenger (offre de base + bonus) et qui a été acceptée par Arsenal. Ce qui manque à Milan, c’est la signature de Cesc sur le contrat prévu de 4 ans avec un salaire de 5,5M d’euros + bonus mais aussi une option de prolongement dans 4 ans et 100% de ses droits d’image. Même si Fabregas s’est exprimé favorablement sur cette offre, il attend toujours les mouvements de Barcelone et espère que d’ici le 5 juillet (date de reprise de la saison d’Arsenal), il pourra de nouveau porter le maillot tant rêvé. Arsenal est résigné et l’a d’ailleurs exclu de la présentation officielle de l’équipe alors qu’il en est le capitaine. Au stade actuel des choses, seul Milan est proche de l’accord avec Arsenal et Fabregas.
Mais ça ne suffit pas! Barcelone a voulu jouer quelques mauvaises blagues à Milan, notamment via Rosell qui a souligné les dettes de Milan envers le Barça (affaire Ibra) mais aussi via les tentatives du club catalan auprès de Thiago Silva. Ces mouvements ont mis les dirigeants milanais en colère et ils se sont empressé de téléphoner à l’agent du jeune Thiago Alcantara (uniquement une opération pour embêter Barcelone). Moins de 24h plus tard, Alcantara a prolongé son contrat jusqu’en 2015 avec une clause libératoire de 90M d’euros. Le « nouveau Fabregas » comme il est défini en Espagne a été blindé par Barcelone, qui a prouvé une nouvelle fois miser énormément sur ce garçon. Alors quel serait l’intérêt de dépenser 40M pour Fabregas, tout en sachant également que Barcelone a un budget d’environ 45M d’euros et vise Alexis Sanchez, aimerait un défenseur central, un latéral…? Logiquement, Barcelone ne pourra se payer qu’un seul joueur : Sanchez ou Fabregas? Après avoir blindé Alcantara, la logique dirait plutôt Sanchez ou autre mais pas Cesc.
Entre-temps, en Italie, Mino Raiola travaille en tant que consultant pour Venglos, l’agent de Hamsik. Et il a accéléré le mouvement. D’abord en offrant à Naples un de ses poulains, Nigel De Jong. Ensuite, en poussant le Slovaque à déclarer sa flamme à Milan dans le journal « Pravda ». Les intérêts sont multiples. D’une part, trouver une alternative dans le cas où l’affaire Fabregas ne se terminerait pas en faveur de Milan. D’autre part, pour faire pression au capitaine des Gunners à accepter rapidement l’offre de Milan car dans le cas contraire, il y aurait le risque de rester à Arsenal. Rêver ne coute rien et le fait que Milan marquera un grand coup durant cet été n’est pas de l’imagination.
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