Les réseaux sociaux peinent à s'installer comme outils majeurs pour la présidentielle 2012. La campagne de Ségolène Royal en est un exemple parmi d'autres.
Les réseaux sociaux devaient être l'instrument du contournement des appareils classiques. Ségolène Royal, Dominique de Villepin, Nicolas Hulot ... ont été les annonciateurs de cette perspective.
Seulement voilà, les réseaux sociaux peinent actuellement à concrétiser cette "vocation".
1) Presque tous les candidats ont la même panoplie de moyens : site Internet + blog personnel + facebook + twitter.
Aucun d'entre eux n'a pris une longueur d'avance apportant une valeur ajoutée désormais déterminante.
2) La campagne électorale française reste très centralisée. Les réseaux sociaux sont alors le fil conducteur des militants davantage que l'attrait pour les indécis.
3) Mais surtout la logique d'ensemble est de placer les réseaux sociaux comme vitrine et / ou bibliothèque des annonces faites par ailleurs.
C'est ce volet là qui les prive de valeur différenciée donc de trafic.
Les opérations "live" (notamment lors des déplacements) sont faibles voire inexistantes. Les reportages ("dans la coulisse") sont rarissimes alors qu'ils constitueraient des apports importants.
La présidentielle française 2012 à ce rythme risque de ne pas permettre de contourner les forces classiques des appareils politiques traditionnels.