Sur « Crystalline« , l’on retrouve une Björk à la fois très classique mais surtout très classieuse. En effet, si musicalement plusieurs effets nous rapprochent de ses derniers opus (notamment Vespertine), la dernière des cinq minutes est tout simplement énorme et l’écho drum’n’bass nous ramènerait cette fois-ci aux grands débuts de l’Islandaise, époque Homogenic (d’ailleurs, en 1997, date de sortie de ce dernier, la drum’n’bass coulait encore de très grandes heures de gloires, et les grands de l’électro également, tel l’immense Aphex Twin qui refusera toujours de travailler avec Björk).
Nous avons tous hâte d’avoir Biophilia dans les oreilles. Et sous les yeux. Et sur scène.
Un peu plus profond encore que PJ Harvey, Björk devrait tout renverser avec ses dix prochains titres réunis dans Biophilia. Cela semble incroyable. Mais cela va avoir lieu. Et même s’il ne sortait pas, Crystalline n’en demeurerait pas moins, même avec un seul titre, un « disque » immense.
(in heepro.wordpress.com, le 01/07/2011)