Le mois de juillet commence, les vacances se profilent à l’horizon… des petits chanceux vont partir en vacances bientôt… peut-être. Pour moi, le moment est venu de faire un petit point sur ces lectures qui ne feront pas l’objet de chronique sur ce blog, faute de temps, faute d’envie d’en parler réellement ou, à force de remettre toujours au lendemain l’écriture d’un avis argumenté, les souvenirs se sont délités…
Mathieu © Futuropolis - 2006
Les sous-sols du Révolu de Marc-Antoine Mathieu.
Le Volumineur se présente sur son nouveau poste de travail. Il est chargé de recenser les œuvres d’un Musée (en l’occurrence, le Musée du Louvre). Mais la tâche s’avère ardue… et son chemin est semé de rencontres incongrues, d’impondérables et de surprises.
Voici un résumé assez grossier du contenu de l’album. Un résumé lacunaire car je ne dispose pas d’un regard d’ensemble sur cet album puisqu’il m’est tombé des mains environ à mi-lecture (sur un ouvrage de 62 pages). J’ai trouvé cet univers hermétique au possible, fade et pompeux. Les compères de kbd ne sont pas tous de cet avis, loin de là. Je vous propose de cliquer sur ce lien pour accéder à la synthèse de kbd. Je vous propose un autre lien vers la fiche album du site de l’éditeur.
Décidément, la Collection du Louvre ne parvient pas à me convaincre !
Long © Vertige Graphic - 2006
Anatomie de l’éponge de Guillaume Long.
« Et bien tu sais, le monde de la bédé se divise en deux catégories. Ceux qui ont de l’imagination et ceux qui font de l’autobiographie. Toi tu fais de l’autobiographie ». Cette réplique est faite par la compagne de l’auteur dans une des nouvelles de cet album. Ça résume assez bien l’esprit de l’album : humour, influences artistiques et éléments de son parcours.
Nouvel album autobiographique pour Guillaume Long qui après avoir raconté ses années d’études aux Beaux-Arts (voir ma chronique) nous propose cette fois de le suivre sur son quotidien d’auteur. Avec sept albums publiés depuis 2002, Guillaume Long perfectionne son style sans révolutionner le genre. Pourtant, je constate une nouvelle fois qu’il se raconte avec humour et qu’il ne lasse pas son lecteur. Tente-t-il de nous décourager en accentuant son personnage que nous savons d’ores-et-déjà hypocondriaque, bourré de T.O.C.S., un brin parano, complètement complexé et disons-le aussi… légèrement paresseux !? Un album agréable.
Watson © Casterman - 2002
Breakfast after noon d’Andi Watson.
Rob et Louise vont se marier dans quelques mois. Tous deux sont ouvriers dans une usine de faïence en pleine récession. L’entreprise doit licencier, le couple se retrouve au chômage. Louise en profite pour reprendre une formation professionnelle alors que Rob plonge dans une profonde dépression. Peu à peu, il lâche tout et perd l’estime et la confiance de ses amis.
Une « tranche de vie » très banale sur fond de chronique sociale (chômage, endettement, alcoolisme…). le personnage de Rob est attachant quoiqu’assez agaçant à la longue. Quant à Louise, elle est très « cliché ». Une trame qui aurait pu être intéressante si ce n’est que le contenu n’est pas fouillé. On survole un récit saccadé qui dispose tout de même de quelques scènes intéressantes mais pas suffisantes pour rattraper l’ensemble. Le contenu est vaporeux et cette impression est renforcée par un graphisme au trait épais (les ambiances sont douces mais les personnages ne sont pas assez expressifs à mon goût). Le dénouement final est une jolie pirouette… un album rapidement lu et qui ne laisse pas de traces.