L’affaire Dominique Strauss-Kahn devrait bien finir par arriver sur nos écrans, au vu du nombre de projets qui ont été déposés auprès de la SACD…
Il fallait s’y attendre – c’est même une hypothèse qui fut évoquée dès les premiers commentaires : l’affaire Dominique Strauss-Kahn pourrait, selon ce qu’en rapporte le Figaro, être portée à l’écran dans un délai restreint, alors même que sa conclusion risque de se faire attendre quelque temps.
Pas moins de dix-sept scénarii auraient déjà été déposés à la SACD (Société des Auteurs Compositeurs Dramatiques) !
Le quotidien profite de la nouvelle pour recueillir les réactions de quelques personnalités du milieu du cinéma :
si Xavier Durringer estime qu’il serait « moralement inacceptable » de faire aujourd’hui un tel film, notant qu´on ne peut «imaginer scénario plus caricatural que celui mettant en scène une femme pauvre, noire, musulmane, veuve, face à un homme riche, tout puissant, marié et juif».
Patrice Leconte juge l’idée « nauséabonde » (mais d’autant plus envisageable pour quelques esprits « tordus », qui pourraient produire un « Rendez-vous au Sofitel, avec Gérard Depardieu dans le rôle-titre, puisqu’il sait tout jouer »), d’autres se prêtent déjà au jeu du producteur ; Alain Jessua imagine ainsi la « tragédie d’un homme puissant« , réalisée par Jacques Audiard avec Niels Arestrup dans le rôle de DSK, tandis qu’Eric Valette se représente une « Erin Brockovich guinéenne » faisant face à Jacques Weber, dans une version dirigée par Gaspar Noé.
Autre possibilité évoquée cette fois par Natalie Carter, un personnage rajeuni incarné par Yvan Attal devant la caméra de Xavier Giannoli.
Ça ne mange pas de pain…