Rétrogradé administrativement en CFA, le club alsacien rêve encore de conserver sa place en National et son statut professionnel. Le Stade Français leur a montré la marche à suivre.
Le club n'est pas décidé à continuer la descente aux enfers (Photo : EQ)
Ce qui a changé en une semaine
Épinglé par la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG) pour des difficultés financières récurrentes, mises au crédit du président Jafar Hilali, le RC Strasbourg n’avait plus sa place dans le football professionnel. Un million d’euros manquant dans le budget alsacien, innaceptable pour le gendarme financier.
Un couperet dur à avaler pour les supporters mais également pour Sébastien Graeff, bien décidé à sauver de la catastrophe cet historique du football français.
Sébastien Graeff, des mails au ballon rond
Qui ? Sébastien Graeff est le PDG de la société MOW SA (spécialisées dans l’envoi de courriers électroniques) mais surtout le nouveau repreneur du club. Pour la petite histoire, son père a longtemps évolué sous les couleurs alsaciennes. Celui-là même qui fut par la suite accusé d’escroquerie et interdit de gestion d’entreprise.
De l’argent en réserve
Si le club reste congédié en CFA, les nouvelles finances de l’ancien vainqueur de la Coupe de France en 2000 pourraient néanmoins accélérer sa remontée vers les sommets. Deux bonus de 1,5 millions en cas de bon résultats sont évoqués.
Cette saison, Strasbourg avait pourtant raté de peu la montée en Ligue 2, échouant à la 4e place.