Il y a des jours ou je veux tuer mon facteur, il paume le courrier, se trompe de boites aux lettres puis parfois il m'apporte ça... Une erreur sans doute:
Le Sébastien Tellier nouveau, c'est un peu le buzz du mois de février, il court depuis quelques mois on va à la pêche aux infos, un peu comme le sms de Sarko.
Un promesse alléchante sur le papier. La rencontre du géant barbu et d'une moitié des Dafts Punks Guy Man de Homem Christo revenu du long trip cyber-desertique "electrorama"... pour pondre un disque de pop séminal (big-up à Phil Man'): SEXUALITY.
On ne reviendra évidemment pas sur la pochette qui doit être issue du stocks de faces b de Yes, ou que Frazzeta dans ses pires moments n'aurait même pas pu commettre.
Quand à la musique comment dire elle est belle, comme un collant en lurex doré "American Apparel", le truc hype qui vous rappelle malgré tout que vous vous sapez comme Motley Crüe en ..hum disons 1986.
Le single "sexual sportswear" va dans ce sens..."TU le sens mon gros spandex?"
C'est une belle production numérique, bourrée de filtres, de vocoder, un peu de moog par-ci par-là pour faire chic et de tout un tas de plugs-ins derniers cris. C'est lourd ça fait bling-bling c'est un beau loukoum indigeste. On retrouve les mêmes recettes recyclées depuis environ une dizaine d'années par le duo et c'est là où le bas blesse.
Sexuality c'est, le disque que tu crois qu'il est une symphonie au post-modernisme, une ode orgiaque à la pop synthetique; mais dont tu sais que dans 15 jours il finit planqué sous ton lit dans la caisse "mes disques honteux"...(comme tes Bjork ou tes Massive Attack)
On s'attendait à un hymne au stupre et la luxure, "Emmanuelle" au minimum, on se retrouve au temps beni du téléfilm érotique du dimanche soir. Mais celui en allemand avec la camera braquée devant le garage de mercos.
Parce que "Nouvelle Star" oblige je laisserais à Dédé la parole: "Ça sent trop le savon et pas assez la foufoune""
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble