Le Lider Minimo s’est fait bousculer ce jour, alors qu’il serait des pognes lors de sa visite en Haute-Garonne. Un individu a saisi sa main tendue pour la tirer vers lui, déséquilibrant notre monarque contre les barrières… Ma première réaction a été d’évoquer une opération de communication, un nouvelle petite manipulation vite faite, bien faite comme le chef de l’Etat en a le secret, mais la raison prend vite le dessus. Il est clair qu’un grande partie du peuple n’en peut plus, au point de commettre des actes insensés puisque le quidam lutteur amateur risque la bagatelle de 3 ans de prison et 45.000 euros d’amende.
On ne répond pas à la violence par la violence. Elle n’a jamais rien résolu de durable. Mais j’arrive à comprendre l’acte nourri de cette exaspération, chaque jour plus intense face à la violence de la politique menée depuis 4 ans. De nombreux manifestants, au gré des déplacements présidentiels en France profonde, ont été molestés par les forces de l’ordre, bloqués très loin des festivités, gazés sans ménagement, voire placés en garde à vue préventive… A force de semer le vent, il faut s’attendre un jour ou l’autre à avoir à subir la tempête. Mais le plus choquant finalement, est de constater le peu de respect que témoigne la population envers le personnage, mais aussi par propagation, envers la fonction qu’il incarne. C’est triste, pathétique, et révoltant pour l’image de notre pays.
Le président actuel n’aura même pas été capable de préserver un minimum de considération. C’est une faute professionnelle de première importance, et j’en connais qui ont perdu leur emploi pour moins que cela. L’Elysée va évidemment communiquer et fustiger les dangereux fauteurs de trouble, et apporter de l’eau au moulin aux adeptes du sécuritaire à outrance. On est pas à un amalgame près. N’empêche que le grand responsable de ce grand gachis reste bien notre Napoléon. Finalement, le meilleur service qu’il puisse rendre à son camp est de renoncer à se représenter pour exercer une fonction beaucoup trop grande pour lui, où il a montré toutes ses limites…
J’en serai cependant le premier marri, je veux le voir battu, par les urnes.