De plus en plus de personnalités ont peur de voir le candidat à l’investiture démocrate se faire assassiner s’il est élu président en novembre prochain. C’est aujourd’hui au tour d’un boxeur noir d’exprimer ses craintes.
Après Doris Lessing dimanche dernier, prix Nobel de littérature, c’est au tour de Bernard Hopkins, champion du monde de boxe des poids légers, d’exprimer ses craintes sur Barack Obama. Dans un entretien donné au journal britannique « The Independent », il affirme que les Etats-Unis ne sont pas prêts d’avoir un président noir : « s’il obtient l’investiture démocrate, ils feront tout pour qu’il ne devienne pas président. Et même s‘il arrive à triompher en Novembre prochain, ils vont l’abattre un ou deux mois après. »
On ne sait pas qui sont les « ils » qu’évoque Hopkins. Pour lui, il vaut mieux avoir Hillary Clinton comme candidate démocrate : « ce serait dommage qu’Obama mette sa vie en danger. Hillary est la meilleure personne pour le job, elle a l’expérience, elle a déjà été en quelque sorte présidente pendant 8 ans. » Hopkins, 43 ans, est habitué aux déclarations fracassantes, surtout lorsqu’il s’agit de discours raciaux. On se souvient de l’un de ses commentaires avant un match : « ne jamais perdre face à un boxeur blanc. »