Weeds: 7.01 Bags (Season Premiere)
On reprend donc 3 ans après les évènements du season 6 finale. Une première pour la série qui a toujours enchaîné les saisons sans ellipses temporelles. En tout cas, le processus est on ne peut mieux exploité. Il permet de nous épargner la case prison dans laquelle avait fini Nancy en reprenant l'histoire lors de sa libération et pose de nouvelles bases intéressantes en supprimant la menace Esteban, en introduisant une intriguante relation lesbienne pour l'héroïne et surtout en lui offrant un nouveau terrain de jeu plein de potentiel: New York.
Le saut dans le temps a aussi été bénéfique aux garçons et surtout à Shane qui entre dans l'âge adulte maintenant, prenant même des décisions pour tout le groupe au Danemark en annonçant le départ à New York pour retrouver Nancy. ça s'inscrit bien dans son évolution. C'est un jeune loup qui s'affirme peu à peu... mais qui reste très lié à sa mère, surtout après tous les sacrifices qu'elle a fait pour lui la saison passée.
Dans le reste de l'épisode, j'ai eu le plaisir de retrouver ce bel équilibre entre drame et comédie dont la série est capable. Il y a eu de bonnes scène savoureusement décalées comme l'ouverture de l'épisode ou le passage au sauna, mais aussi un beau moment d'émotion lors des retrouvailles par webcam entre Nancy et Stevie... qui la prend pour sa tante. C'était sobre mais touchant. Mary-Louise Parke y était très juste.
La bonne surprise du côté de l'humour a été de voir le duo comique Andy/Doug se reformer. Il avait été un bel atout en saison 4, il devrait l'être aussi cette saison. Mention spéciale sinon au passage de la Danoise jetant son copain... qui s'avère en fait être Shane. On se serait plus attendu à ce que ce soit Andy ou Silas, et c'est en ça que c'est assez drôle.
En conclusion, le démarrage est enthousiaste et très prometteur pour le reste de la saison. On retrouve aussi ce qui fait le sel de Weeds entre son irrévérence et sa maîtrise tragi-comique toujours aussi efficace. Bref, impossible que ce retour déçoivent les fans, tout comme le reste de la saison j'imagine. Je vous donne donc rendez-vous à la fin de l'été pour vous en livrer mon bilan.