Garoua Cameroun :200 bouteilles de gaz domestique consommées par les flammes

Écrit par La Nouvelle Expression   

Un incendie déclenché dans un camion a détruit une bonne quantité de gaz domestique et un camion semi-remorque.Il est exactement 21 h ce mardi 28 juin 2011, quand des bruits d'explosion sont entendus au lieu dit Carrefour Huit, non loin de la résidence du président de la Fecafoot Iya Mohamed.
Ce bruit qui a été entendu à plusieurs kilomètres est accompagné par des étincelles que l'on pouvait voir dans le ciel de la ville de Garoua. Les bouteilles de gaz s'éclataient et elles s'envolaient dans toutes les directions. La panique est grande et les habitants de la ville courent vers l'explosion, car nul ne sait exactement ce qu'il se passe. Certains ont même cru que c'était le carburant frelaté, car les dépôts de ce carburant se trouvent un peu partout à Garoua. Arrivé sur les lieux, le constat est tout à fait diffèrent, ce n'est pas du carburant frelaté, ce sont plutôt des bouteilles de gaz domestique qui prennent des ailes.Cette explosion n'a laissé personne indifférente, mêmes les autorités de la ville de Garoua sont arrivées sur le site en courant avec des pyjamas. Le gouverneur de la région du nord El Hadj Gambo Haman, le préfet de la Bénoué, le délégué régional à la Sûreté et le commandant des sapeurs pompiers, et les généraux sont restés là jusqu'à très tard dans la nuit pour porter secours aux sapeurs pompiers qui luttaient contre le feu. Il a fallu plusieurs heures pour y arriver.

Périmètre de sécurité

Le préfet de la Bénoué qui conduisait l'opération a dû mettre un périmètre de sécurité de près d'un kilomètre pour sécuriser la zone contre ces curieux qui ont toujours voulu approcher pour mieux observer. Les forces du maintien de l'ordre ont parfois été obligées d'utiliser le gaz lacrymogènes pour disperser la foule.

En dehors de la chaussée endommagée par la forte chaleur des flammes, du camion réduit en ferraille et les bouteilles de gaz qui ont volé en éclat, il n'y a pas eu de perte en vie humaine. Selon Jean Claude Eloundou, sous-préfet de Garoua IIe « c'est une chance que l'incident arrive dans un endroit où il n'y a pas des maisons d'habitation ». Car la ville de Garoua aurait pu enregistrer l'une des pires catastrophes de son histoire. Selon le chauffeur et le convoyeur du camion qui sont sortis sains et saufs, juste à l'entrée de la ville de Garoua, ils auraient constaté qu'il y avait des flammes derrière le camion avant de garer et prendre la fuite.