Harlem Désir a été désigné par le conseil politique du PS, qui réunit les 14 ténors du partis, dont les cinq candidats déclarés à la primaire.
«Fier de la confiance» que lui ont apportée les dirigeants socialistes, Harlem Désir, très proche de Martine Aubry, a voulu donner des gages d'impartialité.
«Je serai au service de tous les socialistes, candidats ou pas», a expliqué celui qui veut «des primaires exemplaires qui nous permettent d'avoir un très beau débat citoyen».
Chaque semaine, avant le bureau national, Harlem Désir réunira «une coordination, où seront représentées toutes les motions et tous les candidats», a indiqué François Lamy, conseiller politique de Martine Aubry.
En prenant l'intérim à la tête du PS, Harlem Désir devient président du Comité national d'organisation des primaires (Cnop), qui pilote l'organisation du scrutin. Mais cette instance reste sous le contrôle de la Haute autorité, chargée d'enregistrer les candidatures, d'empêcher les dérapages lors de la campagne, et de proclamer les résultats.
A noter que Benoît Hamon reste le porte parole du PS.
Malgré le fait que Ségolène Royal voit d'un mauvais oeil que Benoît Hamon qui soutient Martine Aubry conserve ce poste clé : « S'il a fait le choix d'entrer dans une équipe, ça peut paraître difficilement compatible. Chacun doit s'imposer des règles ».
Riposte de Benoît Hamon : « Ce n'est pas parce qu'on s'engage auprès d'une personne qu'on n'est plus représentatif de l'intérêt général ».
Bon courage Harlem !
Source : Hern