Sarko le ridicule, encore et encore.

Publié le 30 juin 2011 par Hermes
Jordaens, Le Roi boit.
Quand Chirac trahissait ses promesses, les français s’en amusaient tant ils savaient pour qui et pour quoi ils avaient voté. On ne les avait pas volés sur la marchandise : ils en redemandèrent !
Sarkozy, lui, nous promettait une épopée grandiose. Du rêve. De la grandeur. De la volonté. De la force. Bref, tous ces mots qui poussèrent bien des électeurs naïfs à se rallier à son panache blanc. Peu à peu la baudruche se dégonfla, le coq fier se transforma en girouette grimaçante prise dans le tourbillon fou des réformes trop rapides, des cadeaux aux uns et des sacrifices pour les autres. Celui qui se rêvait monarque se retrouva bientôt en pipole déplumé, en petit prince d’opérette sur les couvertures des magazines. Et le Président en ne cessant de glisser sur les marches qu’il pensait gravir n’est désormais plus rien qu’un candidat autoproclamé pour les prochaines présidentielles !
Car Monsieur Sarkozy ne gouverne plus. Il bat la campagne, serre les mains aux frais du contribuable, et, quand il a le temps, juste pour récompenser quelques amis, il procède à son dixième remaniement ministériel. Mais qui s’en soucie encore ? Il n’existe plus. Au point de céder devant les exigences de Baroin qui menaçait de démissionner si on ne lui donnait les Finances ! Et d’humilier Le Maire à qui il avait promis le poste. Et un hochet ministériel pour le gros Douillet qui fera mumuse avec un poste taillé sur mesure : Les français de l’Etranger !
Les Français de l’Etranger ! Mais où elle est ma préférence nationale, se demanderont certains ? Des mauvais français, oui. Qui ont quitté les beaux clochers de la France, la meilleure cuisine du monde depuis qu’on a baissé la TVA des restaurateurs, le pays des droits de l’homme et j’en passe ! Mais faut pas oublier que ces gens là votent à droite, qu’ils auront donc désormais des députés et, on ne sait jamais, un jour ces quelques députés de plus, pourraient décider d’un gouvernement de gauche ou de droite, alors…
Puisque la démocratie c’est ça désormais : une manipulation du peuple, un trifouillage permanent dans ce qu’on appelle l’opinion publique.
La France est aujourd’hui gouvernée par celui qui crie le plus fort, un jour Fillon, un autre Juppé ou Baroin. Demain ce sera un autre. Dans le grand Guignol, tout le monde a sa place, il suffit d’attendre son heure. On se bouscule, on trépigne d’impatience. On sait que le chef n’est plus le chef, on attend qu’il tombe. Ca viendra tellement son avenir est semé de peaux de banane, lui le ridicule Tarzan de sa République bananière: On verra alors les lions se manger entre eux. Car tel est le spectacle de la politique. Le cirque. Les arènes.
Mais un an encore ! Ca va être long car il faut surtout nourrir le bon peuple avec du spectacle et encore du spectacle à la louche jusqu’à en vomir… A moins qu’il ne soit déjà au bord de l’indigestion. Alors…