Il vient, après bien d’autres écrits par le même auteur, dans un souci évident de nuire au Président du Conseil Régional. Comme il est indiqué, la Région n’a pas soujaité répondre à ce Monsieur qui ne s’intéresse au Président du Conseil Régional de Picardie que pour des articles à charge et dont les fausses insinuations volontairement tronquées voire diffamatoires, n’ont d’autres buts que de jeter le discrédit! En revanche, l’auteur de l’article ignore bien entendu de manière délibérée les sujets importants qui engagent l’avenir de la Picardie et qui sont au coeur de l’action de la Région.
Récemment encore, alors que la Région est un acteur majeur de la chimie verte et du projet PIVERT, Pascal MUREAU a délibérément gommé la présence du Président de Région lors de la conférence de presse donnée à Compiègne le lundi 7 juin,
S’agissant de l’Association des Régions de France, qui rassemble toutes les Régions, y compris l’Alsace, il convient de rappeler les éléments suivants:
- la cotisation de l’ARF par habitant est passée de 5 centimes d’euro en 2009 à 7 centimes d’euro en 2011;
- à titre de comparaison, la cotisation à l’Association des Départements de France s’établit à 8 centimes d’euro;
- l’ARF compte 15 collaborateurs, l’ADF, 30.
Cette différence, pour des budgets comparables, s’explique par le fait que l’ADF est beaucoup plus ancienne et propriétaire des locaux où elle siège, alors que l’ARF doit supporter un loyer important.
Cette mise à niveau des ressources de l’Association des Régions de France est liée à la nécessité de renforcer les moyens techniques dont dispose l’association pour répondre aux nombreuses réformes mises en place par le gouvernement qui remettent en cause à la fois les finances et les compétences des Régions. C’est en vérité l’intérêt des contribuables que défend l’ARF en s’efforçant de déjouer les mauvais coups dont sont victimes nos Régions; lesquels sont constamment portés par l’actuel Gouvernement. L’ARF intervient aussi comme le font toutes les associations d’élus pour défendre les intérêts de nos territoires dans les domaines qui touchent la vie quotidienne comme les transports.
L’action de l’ARF ne se limite pas au niveau national. C’est ainsi que l’ARF est très impliquée dans la défense des intérêts européens pour les régions intermédiaires, comme la Picardie. Pour ne citer que cet exemple, l’enjeu est de plus de 300 millions d’euros de fonds européens dont certaines régions comme la Picardie pourraient bénéficier.
Si l’ARF était une officine du PS, si l’augmentation de cotisation était infondée, comme tente à le faire croire l’article, alors pourquoi les Régions Alsace et Guyane, dirigées par l’UMP, participent-elles encore à cette association? En vérité, il s’agit de mettre en cause, une nouvelle fois, le Président du Conseil Régional, effectivement membre du Bureau de l’ARF et trésorier. Les responsables associatifs savent que le poste de trésorier n’est pas le plus convoité dans une association, que son rôle consiste à mettre en oeuvre les décisions collectives, ce qui est le cas pour la cotisation incriminée.
Contrairement à ce que dit un élu de l’UMP cité par le Courrier Picard, le but de l’ARF n’est pas d’être un « contre pouvoir au gouvernement », mais de résister à l’attaque qu’il mène contre la décentralisation et de défendre les intérêts des Régions de France et de leurs habitants.
Ceci semble encore une fois échapper à la vigilance de l’auteur de l’article.
Claude Gewerc, Président de Région
Claude GEWERC