J'ai regretté d'avoir trop regardé « je ne devrais pas être en vie » sur la Cinquième me projetant déjà pataugeant dans l'Atlantique ou dans la Manche attendant les secours bien trop longtemps en faisant la planche. Globalement, je supporte toujours aussi mal de ne pas avoir de contact avec la terre et je me demande à chaque voyage en avion pourquoi je m'inflige une telle torture...peut-être pour l'atterrissage qui me rend extrêmement heureuse.
La capitale britannique reste pour moi la terre promise du shopping, même si le tee-shirt à l'effigie de Scooby-doo n'existait qu'en taille pré-adolescente, ce qui m'évitera à jamais de me demander si je pouvais vraiment le porter à 34 ans, gnagnagna... Mickey, Wonder Woman et Elmo dans sa cabine téléphonique anglaise ne m'ont pas causé le moindre souci en revanche. Je me rappelle avoir songé lors des derniers soldes (un solde, et oui...) français à me constituer uniquement une garde-robe sérieuse, mais Londres c'est pas pareil.
A Londres, il fait toujours beau et chaud, c'est ce que je retiens de tous mes séjours dans la capitale britannique. Si à Rome, il pleut tout le temps, je n'ai jamais vu de pluie en Angleterre. Comme je ne crois que ce que je vois, j'en reste donc à ses conclusions.
J'ai déclaré récemment que je ne souhaitais voir qu'un groupe sur scène, Arcade Fire, et bien ils étaient en concert à Hyde Park, trois jours après mon départ. Comme quoi je suis maudite.
Je suis allée voir enfin la statue de Peter Pan à Hyde Park, l'état de mes pieds, le soir venu, après neuf heures de marche m'a fait me demander si ce détour était vraiment indispensable par 35° avec une ampoule qui prenait de l'ampleur, sous mes orteils délicats transformés en épaisses saucisses cocktails par la chaleur, mais la plaque évoquant le syndrome de Peter Pan « the boy who would no grow up », m'est apparue comme un clin d'oeil ironique après cet achat (photo) en particulier. Ma femme a un peu tordu le nez devant, mais je suis sûre que je me montrerai capable de lui prouver que c'est un bon choix.
Au niveau télévisuel, j'ai joué petit bras en regardant essentiellement des séries connues sur les nombreuses chaînes que proposait notre merveilleux hôtel : « Friends » avec Rachel qui accouche, « The big bang theory » et quand même la saison inédite de « desperate housewives » que j'ai trouvée bizarrement aisément compréhensible. J'ai apprécié également le peu que j'ai aperçu des matchs de Wimbledon avec des commentateurs extrêmement silencieux. Un exemple à suivre...
Je vous conseille à nouveau d'aller découvrir la capitale britannique peuplée de gens charmants.