Juste pour parler…..

Graoullienes, Graoulliens, je ne sais pas pour vous, mais moi, Internet me fais penser à interné, enfermé, aliéné. D’ailleurs j’ai parfois la sensation de le devenir, quand je me connecte pour voir les mails, les dernières infos, et des heures plus tard j’y suis encore, n’ayant rien fait d’autre, ni taches ménagères – quoique ce n’est pas la le plus important – , ni démarches administrative ou autre, oubliant de me promener, de marcher, d’aller à la bibliothèque, négligeant ma créativité personnelle, les amis, la vie

Je suis restée très longtemps réfractaire à l’utilisation d’un P.C. n’en voulant pas chez moi, je me méfiais de cet outil. Livré sans notice d’utilisation, les paramètres, utilisations, possibilités de connexions m’échappaient et m’échappent encore. Je l’utilisai contrainte et forcée: travail – uniquement en traitement de texte – ou téléchargement de documents, lors de refus catégorique par l’administration ou un autre service de me l’envoyer par la poste, malgré mes explications et lamentations sur mon inaptitude a savoir me depatouiller avec.

Mais bon, comme seules les imbéciles ne changent pas d’avis!

Devant l’incontournabilite de plus en plus grande de l’appareil, je n’aurais pas voulu passer pour une Cro-magnon. Et comme je tiens à garder mon autonomie, ne pas avoir à demander à Pierre, Paul ou Jacqueline, vint le jour ou je fit l’acquisition d’un ordinateur portable, et prends par la meme occasion un abonnement internet.

Je l’achetai d’occasion, à un prix tres raisonnable, dans une petite entreprise d’insertion du coté d’Antibes. Cette P.M.E. à vocation sociale, recupere les ordinateurs d’I.B.M. à la Gaude. Elle les repare, si besoin remplace les pieces defectueuses, vend les pieces de rechange, assure la maintenance apres vente. Elle embauche pour cela des personnes n’ayant plus travaillés depuis longtemps, ou n’ayant jamais travaillé. Ainsi, toutes les parties sont satisfaites : l’entreprise recupere, recycle les ordinateurs d’ I.B.M., donne une experience payée et qualifiante à la personne exlue pour X raisons du marche du travail, et le client y trouve son compte.

Pour avoir sans se déplacer des renseignements, réserver une place en train, en bateau ou en avion, obtenir des billets pour un concert ou un spectacle, c’est parfait. Mais je continue à penser que « l’engin » est « diabolique », bouffeur de temps et d’énergie mentale, incitant à la mollesse physique, et surtout, insidieusement aseptisant par certains cotés.

Exemple : Le réseau social, dont le nom commence par F et fini par k.. Chaque utilisation virtuelle enrichi le P.D.G., dans la réalité !!!

Les demandes d’amis…… Souvent seul le prénom et nom me sont accessibles, ne laissant pas d’autres possibilité que oui ou non. Si j’opte pour le non, je passe peu être à coté de quelqu’un d’intéressant, si c’est oui, je suis parfois contrainte d’éliminer le contact, après à minima avoir écrit / dit le pourquoi du comment – devons-nous-oublier dans le virtuel le savoir vivre…..- me fait penser au serpent qui se mord la queue…..

Il y a peu, j’ai eu sur le mur – terme pas joli du tout – l’article d’un journal. Decrivant un fait divers se passant dans la communaute musulmane, le journaliste en tire une generalite! Tiens donc, pourquoi se gener quand on à l’abri derriere un statut de journaliste, caché par un pseudo !!!

J’interroge la personne ayant fait le  » partage » :

- Pourquoi cet article ?

- Cela te dérange parce que le journal est F.N.?

- Est- tu raciste ?

- Oui, je le suis contre les U.S.A., Israel, l’Allemagne, pourquoi ?

- Je ne suis pas la pour répondre à tes questions, élimine moi de ta liste de contacts.

Je fus certes catégorique, mais pourquoi un article montrant du doigt cette communauté?

Mis à part quelques personnes qui se reconnaitront, le virtuel me semble peu ou prou superficiel. On y échange beaucoup, nous concertant peu, ne partageant presque rien, ni ne  »communiant » ensemble. Aussi en-ai-je marre – et toujours pas de M…..r – de voir passer les mêmes posts, cinq, six fois ou plus, d’où ma sensation de tourner rond dans un immense aquarium aux parois invisibles, et ou plus rien n’est privé. Bien sur , je décide qui ou pas a acces à ma page, à mes posts, qui peux y publier ou pas, mais tous les employés du réseau, leur ai-je-donne mon accord? J’ai bien souvent à tord ou à raison, le sentiment d’etre un cobaye participant à une experience, dont seuls les experimentateurs connaissent la finalité !

En plus, je n’aime pas l’application j’aime, j’ai l’impression d’etre dans une arene au temps de l’Empire Romain, ou sur un pouce en l’air ou en bas, se jouait l’avenir d’une personne. Bien sur, il ne s’agit pas de cela ici, mais n’empêche je n’aime pas, un point c’est tout! Veut-on à mon insu me « dresser », par l’acquisition d’un reflexe pavlovien utilisable peu-etre à d’autres fins, la c’est ma paranoia qui parle!

Vous vous dites peu etre :

- Mais pourquoi nous-raconter tout cela ?

- Ben, juste pour parler…..