Écrit par Cameroon Tribune
Mercredi, 29 Juin 2011 18:40
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Si le mémorial de Boadibo n'a pas encore vu le jour, celui de Njo Njo a commencé à sortir de terre. Boadibo, c'est ce village, lieu historique d'où est parti la célébration du Tét'Ekombo l'année dernière, c'est aussi ici qu'est parti également Adolf Ngosso Din, fidèle second de Rudolf, pour porter les pétitions de son peuple à l'assemblée allemande. La réhabilitation de ce site est donc l'un des objectifs majeurs de la fondation, mais pas le seul, selon son vice-président, Pamphile Yobé : « Nous ambitionnons de réhabiliter d'anciens sites historiques ». Et pour aider le public de la soirée, à mettre la main à la poche, Nicole Mara y est allée de son plus beau slow et de ses sons les plus cadencés. Tout comme Charlie Nelle, par ailleurs membre de la fondation qui a chanté un morceau spécialement dédié, composé tout récemment, à la mémoire d'Adolf Ngosso Din.
L'on a également eu droit à des rythmes venus du Sawa profond, faisant ainsi découvrir les talents du jeune groupe Ambass-bey Pongo Pongo, après que la formation Tinga ait réveillé les ancêtres de l'Essewè. En ouverture de tout ce cocktail, les Old Timers ont emporté les plus nostalgiques avec des notes de highlife. Le fashion faisait également partie du show. Surtout avec les créations Black & Ida de la jeune styliste Ida Belle, qui a revisité la mode sawa des années 1800 à 2010. Soirée littéraire aussi avec la remise du prix de la fondation au prince René Bell pour l'ensemble de son œuvre et à Olivier Madiba pour son roman « Jour et nuit ». Le second, étudiant en informatique à l'université de Yaoundé I, présent ce soir-là, a reçu sa récompense des mains de William Eteki Mboumoua au bout de la nuit.
Mise à jour le Mercredi, 29 Juin 2011 18:48