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L’Assemblée nationale se dote d’un plan stratégique

Publié le 29 juin 2011 par 237online @237online

Écrit par Cameroon Tribune   

Mercredi, 29 Juin 2011 20:05

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Le document élaboré avec l’appui du MINEPAT a été présenté au président de la Chambre, Cavaye Yeguié Djibril, mercredi à Yaoundé.  C’est un document en trois étapes qui a été présenté par la Commission d’élaboration, constituée de parlementaires, de hauts responsables de l’Assemblée nationale et de cadres techniques venus du ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (MINEPAT). L’état des lieux a fait ressortir quelques problèmes qui se posent à la fois sur les plans législatif, avec ce qui a été relevé comme la « faible capacité des parlementaires à exercer leurs prérogatives » ou encore une certaine inadaptation dans l’organisation du travail ; du contrôle de l’action gouvernementale avec ce qui a été noté comme « la responsabilité du gouvernement devant le parlement qui reste théorique » ; de la diplomatie parlementaire qui reste faible en raison de l’absence d’un plan d’action. Alors que sur le plan des ressources humaines, celles-ci s’avèrent insuffisantes et peu opérantes, de même que les ressources financières disponibles ne permettent pas toujours à l’institution de mener à bien ses missions. Au même titre que les moyens logistiques, notamment en termes de matériel roulant.  Ce qui a conduit dans la deuxième étape, celle des objectifs stratégiques de l’institution, à mettre l’accent sur le développement institutionnel avec, à l’horizon 2020, le renforcement du cadre législatif par l’accroissement de l’initiative parlementaire des lois et l’amélioration de la qualité de l’exercice des questions orales au gouvernement ; le renforcement des ressources humaines et le renforcement des capacités opérationnelles. Il devra en outre être question pour l’institution, d’œuvrer dans le cadre du renforcement de la coopération interparlementaire et celle avec les institutions internationales. Le tout devant conduire à l’amélioration de la qualité du travail au sein de l’Assemblée nationale ; l’amélioration de l’appui du personnel de la Chambre aux députés ; l’accentuation du contrôle de l’action gouvernementale pour combattre efficacement la corruption.  Un état des lieux et des perspectives qui ont appelé des observations de la part du président de l’Assemblée nationale. Cavaye Yeguié Djibril a à cet effet relevé que le problème des ressources humaines est celui de la qualité. « Beaucoup de jeunes diplômés ont été recrutés. Le personnel manque de formation. Ils doivent être formés pour prendre la relève ». Des observations qui concernent également les moyens logistiques. Pour le président de la Chambre, celles-ci ont été multipliées par 10 depuis 1992. Concernant le contrôle de l’action gouvernementale par le truchement des questions orales, le président de l’Assemblée nationale a relevé que la Conférence des présidents, qui est chargée de l’examen des questions envoyées par les députés, s’interdit de procéder à la moindre censure « Ce sont les députés qui posent les questions. Il n’est pas question de les censurer » a-t-il fait savoir, avant de féliciter la Commission conduite par le questeur, Cyprian Awudu Mbaya, pour son travail.
Le document élaboré avec l'appui du MINEPAT a été présenté au président de la Chambre, Cavaye Yeguié Djibril, mercredi à Yaoundé.
C'est un document en trois étapes qui a été présenté par la Commission d'élaboration, constituée de parlementaires, de hauts responsables de l'Assemblée nationale et de cadres techniques venus du ministère de l'Economie, de la Planification et de l'Aménagement du territoire (MINEPAT). L'état des lieux a fait ressortir quelques problèmes qui se posent à la fois sur les plans législatif, avec ce qui a été relevé comme la « faible capacité des parlementaires à exercer leurs prérogatives » ou encore une certaine inadaptation dans l'organisation du travail ; du contrôle de l'action gouvernementale avec ce qui a été noté comme « la responsabilité du gouvernement devant le parlement qui reste théorique » ; de la diplomatie parlementaire qui reste faible en raison de l'absence d'un plan d'action. Alors que sur le plan des ressources humaines, celles-ci s'avèrent insuffisantes et peu opérantes, de même que les ressources financières disponibles ne permettent pas toujours à l'institution de mener à bien ses missions. Au même titre que les moyens logistiques, notamment en termes de matériel roulant.

Ce qui a conduit dans la deuxième étape, celle des objectifs stratégiques de l'institution, à mettre l'accent sur le développement institutionnel avec, à l'horizon 2020, le renforcement du cadre législatif par l'accroissement de l'initiative parlementaire des lois et l'amélioration de la qualité de l'exercice des questions orales au gouvernement ; le renforcement des ressources humaines et le renforcement des capacités opérationnelles. Il devra en outre être question pour l'institution, d'œuvrer dans le cadre du renforcement de la coopération interparlementaire et celle avec les institutions internationales. Le tout devant conduire à l'amélioration de la qualité du travail au sein de l'Assemblée nationale ; l'amélioration de l'appui du personnel de la Chambre aux députés ; l'accentuation du contrôle de l'action gouvernementale pour combattre efficacement la corruption.

Un état des lieux et des perspectives qui ont appelé des observations de la part du président de l'Assemblée nationale. Cavaye Yeguié Djibril a à cet effet relevé que le problème des ressources humaines est celui de la qualité. « Beaucoup de jeunes diplômés ont été recrutés. Le personnel manque de formation. Ils doivent être formés pour prendre la relève ». Des observations qui concernent également les moyens logistiques. Pour le président de la Chambre, celles-ci ont été multipliées par 10 depuis 1992. Concernant le contrôle de l'action gouvernementale par le truchement des questions orales, le président de l'Assemblée nationale a relevé que la Conférence des présidents, qui est chargée de l'examen des questions envoyées par les députés, s'interdit de procéder à la moindre censure « Ce sont les députés qui posent les questions. Il n'est pas question de les censurer » a-t-il fait savoir, avant de féliciter la Commission conduite par le questeur, Cyprian Awudu Mbaya, pour son travail.


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