Écrit par Cameroon Tribune
Mercredi, 29 Juin 2011 20:10
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Toucher du doigt les réalités que les responsables régionaux de « Elections Cameroon » (Elecam) vivent sur le terrain, maintenir le contact et raviver la collaboration avec les responsables des partis politiques, les autorités administratives et la société civile afin de mieux accompagner Elecam dans sa mission d'organisation, de gestion et de supervision des élections au Cameroun. Tels ont été les principaux
points à l'ordre du jour de la séance de travail que le président du Conseil électoral d'Elecam a tenu, mardi dernier, à Ebolowa. Fonkam Azu'u entamait ainsi, par le Sud, une tournée qui va conduire le président du conseil électoral dans les neuf autres régions du Cameroun.
A Ebolowa, la journée du 27 juin n'a pas été de tout repos pour le président du conseil électoral dont le séjour a permis qu'il visite les démembrements d'Elecam installés dans les qquatre départements de la région, à savoir : Ebolowa, Ambam, Kye-Ossi, et sangmelima. Après sa descente auprès des antennes communales d'Ebolowa 1er et 2e, puis à l'agence départementale de la Mvila, Fonkam Azu 'u a présidé dans la grande salle des cérémonies de la CNPS, une réunion qui a regroupé autour du Secrétaire Général des services du gouverneur de la région du Sud, Jean Daniel Djoboïna, de nombreux acteurs du processus électoral de la Mvila, les ONG et les membres de la société civile. Au centre de cette rencontre, l'on a échangé sur le processus électoral, les conditions de travail des démembrements et la paix sociale que chaque acteur de la chaîne doit protéger.
A l'endroit de tous ceux qui prône le boycott, Fonkam Azu'u a dit que « s'abstenir de voter est une mauvaise façon de voter », ou tout simplement une démission dans son devoir de citoyen. Il a appelé tous les leaders politiques à jouer fermement leur rôle d'éducation. Pour lui, il est important d'éveiller les consciences à s'intéresser à la chose politique. Le président du conseil électoral a souhaité que toutes les parties prenantes du processus électoral se mettent en branle afin d'amener les populations à s'inscrire massivement sur les listes électorales.
La région du Sud enregistre, à ce jour, un peu plus de 80.000 nouveaux inscrits. Une performance saluée par Fonkam Azu'u qui a, par la suite, rassuré qu'Elecam continuera d'enregistrer les potentiels électeurs retardataires qui, selon lui, ne devraient pas attendre le 31 août 2011, date limite d'établissement gratuit de la carte nationale d'identité.