PAR OLIVIER MÜLLER
- © Jess Hoffman/Sparkle
Toutes les réceptions organisées par le milieu horloger sont prétexte à la promotion d’une marque, d’un modèle, ou d’un engagement quelconque. Toutes, sauf une : le Bal Horloger. Avec sa première édition qui s’est tenue ce jeudi 23 juin à côté de Nyon, l’agence Sparkle avait vu juste : faire un évènement festif hors des sentiers business. En moins de 6 mois, Surya Hill et son équipe ont réuni 200 invités pour le simple plaisir de se retrouver et, au passage, de contribuer au développement de l’association Vaccine for Life.
All star band
- © Jess Hoffman/Sparkle
Dans la salle, on reconnait la participation de grandes maisons : Bell & Ross, Roger Dubuis, Hautlence, Zenith, Corum, Audemars Piguet, etc., mais aussi de nombreux indépendants, comme Ludovic Ballouard ou Lionel Ladoire. Pas de bal sans people : Emma de Caunes, rayonnante, partage notamment la table de joueurs professionnels de la NBA.
En guise d’apéritif, le Watchmaker’s Ball All Star Band ouvre le feu : à la guitare, Laurent Picciotto; à la batterie, Lionel Ladoire (ancien batteur professionnel), ou encore Michel Jimenez à la 6-cordes, constructeur chez François-Paul Journe! Sur la setlist, le Band ouvre le feu avec « Harlem Shuffle » (The Rolling Stones), et enchainera 6 titres comme « You Really Got Me » (The Kinks) ou encore « Let’s Dance » (David Bowie). Une prestation tout à l’honneur d’un groupe qui n’avait pu répéter que…3 fois !
Dans la salle, un public 100% professionnels de l’horlogerie. On passe de table en table, l’atmosphère est chaleureuse, détendue. Les smokings côtoient les robes de soirées : rien d’ostentatoire, mais toujours cette élégance naturelle qui irrigue le milieu horloger. On parle de l’année écoulée, des derniers rendez-vous de Vegas avec Ballouard et Ladoire, des prochains à Edimbourg avec Max Busser, on commente le Bol d’Or qui s’est tenu la semaine dernière sur le Léman, et, comme d’habitude, lorsque l’on parle horlogerie, seuls les absents ont toujours tort !
Rendez-vous en 2012 ?
- © Jess Hoffman/Sparkle
Le Bal des Horlogers était un paradoxe : si évident que personne n’y avait pensé jusque là. Le champagne coulait à flot, le tapis rouge ne désemplissait pas, et la camaraderie était bien présente car (à peu près) dégagée d’intérêts business ou tout simplement promotionnel. Les plus caustiques qui anticipaient les inévitables couacs propre à toute première édition sont même repartis bredouille.
Espérons que Sparkle rééditera son initiative l’année prochaine en préservant ce qui a fait son succès : simplicité et convivialité. Pari difficile à tenir car, à coup sûr, le Bal des Horlogers risque de rapidement devenir victime de son succès !
L’AUTEUR: OLIVIER MÜLLER