Les chercheurs de ce consortium international, dont deux scientifiques de l'Institute for Aging Research of Hebrew SeniorLife et un chercheur de la Harvard Medical School ont travaillé sur les données de la faneuse étude Framingham Heart Study et ont identifié un gène lié à un moindre volume de graisse corporelle mais aussi avec un risque accru de diabète de type 2 et de maladies cardiaques.
«Nous fait une découverte génétique fascinante, lorsque nous avons découvert l'effet de ce gène», raconte le Dr Kiel, auteur principal et professeur de médecine à la Harvard Medical School. «Les gens, particulièrement les hommes, présentant une forme spécifique de ce gène sont à la fois plus susceptibles d'avoir un faible pourcentage de graisse corporelle mais de développer une maladie cardiaque ou un diabète de type 2. De manière plus simple, les personnes en surpoids ne sont pas les seules à être prédisposées aux maladies métaboliques”.
Les chercheurs ont examiné les génomes de plus de 75.000 personnes et identifié des preuves solides sur ce gène, appelé IRS1, et son influence sur un moindre pourcentage de graisse corporelle. Ils constatent également que ce gène conduit à avoir des niveaux trop élevés de cholestérol et de glycémie.
Mais comment ce gène qui réduit la graisse corporelle peut-il être nocif? Les scientifiques du consortium international expliquent que ce gène ne fait que baisser la graisse "sous-cutanée" mais ne réduit pas les graisses viscérales les plus nocives qui entourent les organes. Les personnes présentant cette variante du gène sont moins capables de stocker la graisse sous la peau et peuvent, par conséquent, stocker cette graisse dans le reste du corps, où elle interfère avec les fonctions normales des organes. Ces observations sont plus prononcées chez les hommes que chez les femmes et, en effet, de nombreux hommes apparemment maigres présentenr trop de graisse abdominale.
"Les variantes génétiques peuvent non seulement déterminer la quantité de graisse total dans votre corps”, explique le Dr Kiel, mais certains types de graisse peuvent être plus nocifs que d'autres et facteurs de risque de maladie métabolique”.
Source: Hebrew SeniorLife Institute for Aging Research Nature Genetics 2011, Advance online publication Genetic variation near IRS1 associates with reduced adiposity and an impaired metabolic profile et via Eurekalert (AAAS) Genetic study shows that low body fat may not lower risk for heart disease and diabetes (Visuel American Physiological Society)