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Lilypad ou l’éco-cité marine futuriste

Publié le 29 juin 2011 par Immoxygene
Lilypad l'éco-cité

Lilypad l'éco-cité

Lilypad est l’éco-cité futuriste proposée par l’architecte Franco-belge Vincent Callebaut. Chacune de ces villes amphibies au design époustouflant pourrait accueillir jusqu’à 50 000 habitants. Voici un petit tour d’horizon de ce projet écologique aussi fou qu’avant-gardiste. 

A l’origine de ce projet : Vincent Callebaut, architecte diplômé de l’Institut supérieur d’Architecture de Bruxelles. Avec son projet Lilypad il cherche à faire la synthèse entre les sciences physiques, les nouvelles technologies, l’art et le design.

Malheureusement ce projet, un véritable régal pour les yeux, est en fait… une proposition de solution inédite pour abriter les futurs réfugiés climatiques. Les températures augmentent, les glaciers fondent. Selon les pronostics du GIEC (Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat), le niveau des océans montera de 20 à 90 cm au cours du 21e siècle. Des pays tels que le Vietnam, le Bangladesh et les îles du Pacifique verront des pans entiers de leurs côtes submergés par les flots. Selon Callebaut il est donc important de prévoir très vite les conditions de vie difficiles et le flux des premiers réfugiés climatiques. Une solution qu’il soutient tout particulièrement : créer des « villes amphibies », qui flottent sur l’eau, pour abriter ces populations.

Lilypad de Vincent Callebaut
Lilypad de Vincent Callebaut

Son projet prévoit des villes insubmersibles, mi-aquatiques, mi-terrestres, qui reposeraient sur un lagon artificiel. Les rues et les constructions seraient camouflées par une végétation luxuriante. En chaque centre, une zone lagunaire permettrait de lester la structure. Les cités Lilypad seraient conçues de manière à pouvoir s’auto-suffire. Elles répondaient à des critères de respect du climat, de la biodiversité, de l’eau et de la santé. L’objectif : créer une symbiose entre l’urbain, l’humain et les cycles de la nature. Ainsi, chaque cité flottante possèderait un revêtement en fibres de polyester, recouvert d’une substance capable de réagir avec les rayons ultraviolets pour absorber la pollution atmosphérique. Alliant les énergies de la biomasse et marémotrices, chaque Lilypad serait aussi doté de nombreux panneaux solaires et d’éoliennes pour assurer l’autonomie énergétique de l’île. Nature et urbanisme seraient en symbiose sur chacune des villes amphibies. La faune et la flore pourraient se développer autour d’un lagon central d’eau douce alimenté par les eaux de pluie.

Chaque ville pourrait également voyager autour du monde, en décidant soit de rester à proximité des côtes, soit de se laisser porter par le Gulfstream pour naviguer sur les courants. Cette ville flottante serait donc une solution inédite aux conséquences des changements climatiques, mais ce projet audacieux ne devrait pas voir le jour avant 2100 !


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