Les sorties cinéma de la semaine / Mercredi 29 juin

Cette semaine, impossible de passer à côté du mastodonte signé Michael Bay :
Transformers 3: La Face cachée de la lune.
Après un second volet décevant, le réalisateur promet un film "plus crédible, moins confus, tout en restant toujours aussi spectaculaire".
A noter que le film est en 3D.
De quoi ça parle ?
D’humains, de robots, d’une guerre qui menace. Ca change.
C’est avec qui ?
Shia LaBeouf (Paranoiak, L’œil du mal) qui rempile pour ce nouvel opus. Mais aussi des petits nouveaux chez Bay : Patrick Dempsey (Grey’s Anatomy) et Frances McDormand (Burn after reading). Megan Fox, elle, a été remerciée suite à ses désaccords avec le réalisateur, et a été remplacée par Rosie Hinutington-Whiteley, l’égérie d’une marque de lingerie.
Dans un style diamétralement opposé, My Little Princess d’Eva Ionesco qui s’inspire du vécu de la réalisatrice, également comédienne et photographe.
Le film, autobiographique et intimiste, dénonce la pédopornographie.
De quoi ça parle ?
D’Hannah et Violetta : mère et fillette, photographe et modèle. Du milieu parisien branché des années 80. Des dérives et des limites de l’art. De l’obsession d’une mère.
C’est avec qui ?
L’abonnée aux rôles psychologiquement complexes (et géniale !) Isabelle Huppert dans le rôle de la mère. Anamaria Vartolomei dans le rôle de la petite fille, actrice roumaine choisie parmi 500 autres filles durant les castings.

Plus léger, La Prima Cosa Bella de Paolo Virzi, le réalisateur de Napoléon (et moi).
Le film a remporté le David di Donatello (équivalents des Oscars en Italie) de la meilleure actrice, du meilleur acteur et du meilleur scénario.
Il a aussi représenté l'Italie aux Oscars du Meilleur film étranger cette année.
De quoi ça parle ?
D’Anna, jeune mère légère et frivole. De l'été 1971. D’enfants, 30 ans plus tard, à son chevet.
C’est avec qui ?
Micaela Ramazzotti, dans le rôle principal, femme de Paolo Virzi, à la ville. C'est leur deuxième collaboration après Tutta la vita davanti, le précédent film du cinéaste. Aussi, Stefania Sandrelli, très célèbre en Italie puisqu’elle a tourné avec les plus grands comme Bernardo Bertolucci, Ettore Scola, ou Federico Fellini.

Ensuite, Naomi - premier long métrage d'Eitan Zur, tiré du roman Radioscopie d’un adultère d'Edna Mazia (scénariste du film), best-seller en Israël.
Le film prend la forme d’un thriller mais le réalisateur a opté pour du "silence et (de) la retenue". A voir.
De quoi ça parle ?
D’un couple parfait en apparence : Ilan professeur de physique marié et la belle Naomi.
Du jour où il découvre qu’elle le trompe.
C’est avec qui ?
Yossi Pollak, Melanie Peres et Orna Porat.

Autre comédie de la semaine, Ni à vendre ni à louer, second long métrage de Pascal Rabaté après Les Petits Ruisseaux.
Pour écrire le scénario, Pascal Rabaté dit s'être inspiré du travail de Jacques Tati et de Jacques Demy. Le film est quasiment muet, à l’exception de la musique et de quelques onomatopées.
De quoi ça parle ?
D’un week-end, au printemps, sur le littoral atlantique. De deux retraités, d’un couple de punks, d’un représentant en parapluie, d’étudiants aux beaux arts, de golf, de voitures volées, de caravanes. De mille choses, et d’autres.
C’est avec qui ?
Jacques Gamblin, que l’on a vu récemment dans Le Nom des Gens, et Maria de Medeiros (Riparo) qui a remplacé Yolande Moreau (qui devait initialement interpréter ce rôle).

Et, nous avons le film pour enfants de la semaine, Nicostratos le pélican, deuxième long métrage d'Olivier Horlait après Sunny et l'éléphant.
Le cinéaste est fasciné par les animaux, héros de ses films. Pour celui-ci, il adapte le livre éponyme d'Eric Boisset.
De quoi ça parle ?
De Yannis, 14 ans qui vit sur une petite île grecque. De son père, Démosthène. D’un jeune pélican du nom de Nicostratos. De l’amour, de l’amitié, de tout ce qui les lient.
C’est avec qui ?
Emir Kusturica dans le rôle du père, le jeune Thibault Le Guellec pour le fils. On retrouve également François-Xavier Demaison dans le rôle d’Aristote.

Enfin, on termine par l’horreur de la semaine, le degré zéro du cinéma : Les Tuche d’Olivier Baroux (Safari, L’italien), parce que c’est l’été et qu’il faut bien divertir le bidochon avant qu’il aille se marrer au camping.
De quoi ça parle ?
D’une famille de ploucs, les Tuche, qui gagne au loto. De leur statut de nouveaux riches, à Monaco. De karaoké, aussi.
C’est avec qui ?
Jean-Paul Rouve et Isabelle Nanty, qui s’entêtent à jouer dans ce genre de comédies au rabais, alors qu’ils sont très, très bons … ailleurs. Même remarque pour Valérie Benguigui (La Famille Wolberg) et Karina Testa (Frontières).