(Source: Nouvelobs.com). La Française Christine Lagarde a été désignée mardi 28 juin directrice générale du Fonds monétaire international, succédant à un autre Français, Dominique Strauss-Kahn, pour devenir la première femme à ce poste. (NDLR : Une femme de droite remplace donc un homme de travers, et les pays pauvres n'y gagneront rien. Pendant ce temps, Martine aubry, celle qui savait tout sur DSK et tentait de nous le fourguer comme président, déclarait sa candidature à Lille, gare St-Sauveur... Un gag ?)
Le FMI, aux prises avec une profonde crise dans la zone euro, a annoncé dans un communiqué que son conseil d'administration avait choisi Christine Lagarde, 55 ans, sans préciser s'il était parvenu à cette décision à l'unanimité. Le FMI a en effet précisé que son conseil d'administration était parvenu à cette décision "par consensus", sans plus de précision.
Christine Lagarde avait un seul candidat face à elle, le gouverneur de la Banque du Mexique Agustin Carstens, 53 ans. Tous deux ont fait campagne dans le monde entier, avant de plaider leur cause devant les 24 membres du conseil d'administration.
"Chers amis, c'est un honneur et une joie de vous annoncer que le conseil d'administration du FMI vient de me désigner Directrice générale!", a déclaré sur Twitter la première femme à diriger l'institution de Washington.
L'Elysée a aussitôt réagit en évoquant "une victoire pour la France". "La présidence française se réjouit qu'une femme accède à cette importante responsabilité internationale", a fait savoir l'Elysée. "Le président Nicolas Sarkozy vient de s'entretenir au téléphone avec Mme Lagarde pour la féliciter après sa désignation comme directrice générale du FMI", a-t-on également affirmé de même source.
Ovation.
Un peu plus tôt dans la journée, Christine Lagarde s'est rendue à l'Assemblée nationale pour faire ses adieux aux députés UMP.
Pour sa -probable- dernière réunion hebdomadaire, à huis clos, du groupe UMP, elle a reçu une véritable ovation des députés présents, selon des participants.
Christine Lagarde a rappelé à cette occasion toutes les démarches entreprises à travers le monde pour sa campagne pour succéder à Dominique Strauss-Kahn à la tête du FMI, et est apparue très confiante sur ses chances de l'emporter.
En effet, le secrétaire américain au Trésor Timothy Geithner a annoncé au même moment que les Etats-Unis soutenaient la candidature de la ministre de l'Economie, tout comme la Russie, lors de l'élection du directeur du Fonds monétaire international (FMI).
"Le talent exceptionnel" de Lagarde .
"Je suis heureux d'annoncer notre décision de soutenir Christine Lagarde pour diriger le Fonds monétaire international", a annoncé Timothy Geithner dans un communiqué.
"Le talent exceptionnel et la vaste expérience de Christine Lagarde apporteront une direction incomparable à cette institution, indispensable à un moment critique pour l'économie mondiale", a ajouté Timothy Geithner.
"Nous sommes encouragés par le large soutien qu'elle a obtenu parmi les membres de FMI, y compris les économies émergentes", a-t-il ajouté.
Timothy Geithner a également salué la candidature "forte et très crédible" de son "ami" mexicain Agustin Carstens.
Douze administrateurs en sa faveur.
Christine Lagarde a gagné depuis lundi des soutiens de poids avec la Chine, la Russie et les Etats-Unis. Cela porte à douze sur 24 le nombre d'administrateurs en sa faveur, en comptant les sept représentants de l'Union européenne, un Egyptien et un Togolais.
Face à elle, Agustin Carstens peut se prévaloir de quatre soutiens: son compatriote mexicain, et des administrateurs argentin, australien et canadien.
Le Japon, le pays ayant le plus de droits de vote avec les Etats-Unis, n'a pas fait connaître son choix.
Le conseil d'administration du Fonds monétaire international (FMI) se réunit mardi à partir de 10h (14h GMT) pour se pencher sur les candidatures de Christine Lagarde et Agustin Carstens et pourrait faire tout de suite son choix.
Les membres de cette instance, 23 hommes et une femme, souhaitent désigner jeudi au plus tard le successeur du Français Dominique Strauss-Kahn, "par consensus". Si ce consensus ne se formait pas, un vote aurait lieu.