Après le Brésil, la Corée, le Liban, les Philippines, la Turquie et le Japon l’an dernier, l’édition 2011 du festival de Paris célèbre le cinéma contemporain mexicain du 2 au 13 Juillet.
À travers un panorama inédit de la diversité du cinéma mexicain d'hier et d'aujourd'hui (courts et longs métrages, perles oubliées du patrimoine, films d'animation, films d'auteurs et grands succès populaires), le public parisien va pouvoir découvrir une cinématographie à la très forte personnalité, marquée par une relation forte au voisin américain et par un renouveau incontestable de ses auteurs.
Un large panorama d’une quarantaine de films composé des œuvres de patrimoine (tels que certains mélos célèbres des années 50), des fictions, des documentaires éclairant les différentes facettes de ce vaste pays, et des courts métrages d’animation seront présentés, des films reconnus d’Alejandro Iñarritu et Carlos Reygadas mais aussi ceux de jeunes réalisateurs talentueux, qui proposent un cinéma audacieux et novateur, tels que Nicolás Pereda (Perpetuum Mobile, 2009), Rubén Imaz Castro (Familia Tortuga, présenté au Festival Paris Cinéma en 2006), Amat Escalante (Sangre, 2005), ou encore Fernando Eimbcke (Temporada de Patos, 2004) .
Mais la star attendu sera le sex symbol, Gael Garcia Bernal, une figure incontournable du cinéma mexicain, qui sera présent au MK2 dans le 13ème arrondissement. Le héros de "Carnets de Voyage" et de "Babel" joue donc depuis plusieurs années un rôle de première importance dans le cinéma mexicain, œuvrant à la création et la diffusion de films exigeants, ainsi qu’à l’émergence de nouveaux talents. C’est pourquoi le festival présentera une rétrospective de ses films comme acteur, réalisateur et producteur, et lui offrira une carte blanche composée de films mexicains.
Temps forts
• Avant-première de Miss Bala de Gerardo Naranjo, présentée par Gael García Bernal, producteur du film
• Rétrospective en 14 films (acteur, réalisateur et producteur) parmi lesquels Amours chiennes d'Iňárritu, La Mauvaise éducation de Pedro Almodóvar ou encore La Science des rêves de Michel Gondry, Deficit de Gael García Bernal, Sin Nombre de Cary Joji Fukunaga...
• Carte blanche à Gael García Bernal (3 films)