Tout ce qui contrarie Sarkozy me procure un certain bonheur…
Pierre Charon est un ex-conseiller de Nicolas Sarkozy. Comme son gourou (provisoire…) l’a écarté de la liste des sénatoriales à Paris, son orgueil en a pris un coup. Il a donc décidé de se présenter aux sénatoriales contre la liste officielle de l’UMP, menée par un proche de François Fillon.
Voilà qui ne plaît forcément pas au président d’une (autrefois) République, qui plus est chef suprême de l’UMP, qui a pour sa seule volonté personnelle une vénération sans bornes. Il fait donc savoir toute son exaspération à l’endroit de Mr Charon, en présence de François Fillon et de Jean-François Copé, à l’Elysée, selon le Monde. (la suite ici).
Je suis reconnaissant à Béatrice Jérôme, auteure de l’article du Monde cité en référence, de m’avoir fait connaître l’énervement du petit Nicolas : cela me remplit de joie. Quand bien même son agacement fut provoqué par un renégat, dont l’article du Monde cité en référence dit qu’il est « expert en rebonds » :
chiraquien, balladurien puis sarkozyste, il a, à chaque fois, connu des mises à l’écart et tenté des retours en grâce. Écarté en 2007 par Cécilia Sarkozy qui le jugeait trop bavard, il avait réussi à réintégrer son bureau à l’Elysée avec l’arrivée de Carla Bruni. Cette fois, en décembre 2010, il devient conseiller de Maurice Leroy, ministre de la Ville et du Grand Paris, qu’il a aidé à entrer au gouvernement.
Paix à son âme…