Il doit être difficile pour le promoteur des primaires au sein du PS de constater que ce sont désormais les sondages qui jouent le rôle de filtre au sein des candidatures multiples.
La France est un petit territoire avec une culture de la désignation très éloignée des primaires.
Les sondages "encadrent" désormais l'élection présidentielle. L'opinion veut "jouer gagnant". Par conséquent, elle se concentre sur les choix directement liés à la victoire. Tout le reste lui devient indifférent ; ce qui fragilise considérablement les candidatures privées de perspective de victoire.
C'est la cas pour Arnaud Montebourg. Bas dans les sondages, il éprouvera les pires difficultés à faire vivre sa campagne alors même qu'il est l'un des espoirs les plus talentueux du PS.
Mais la présidentielle ne vit que par et pour le second tour du scrutin présidentiel.
La primaire avec sa culture du choc des programmes comme des personnalités est quasi-impossible dans un tel climat relevant davantage de la construction intellectuelle que du réalisme politique.
Actu : sur notre blog, nous présentons l'organisation de Barack Obama pour tenter de garder une longueur d'avance en 2012 sur le créneau des nouvelles technologies :
blogexprimeo