Après Cars 2, c’est dans un an que sortira le prochain film des studios Disney/Pixar, intitulé Brave (autrefois appelé The bear and the bow) et qui mettra en avant pour la première fois dans la filmographie de Pixar une héroïne dans le rôle principal. Je ne peux que saluer ce courage et cette prise de risque digne d’un film iranien critiquant le pouvoir en place… (bon ok j’arrête !)
L’histoire de Brave nous propulse donc dans une Ecosse d’un autre âge, où la jeune Merida fille d’un roi, rêve d’aventure au lieu d’une destinée toute tracée : Merida, experte en tir à l’arc, est fille du roi Fergus et de la reine Elinor. Bien décidée à suivre son propre chemin dans la vie, Merida défie une tradition millénaire sacrée aux yeux de trois seigneurs hauts en couleur : l’impressionnant Lord MacGuffin, Lord Macintosh, désagréable au plus haut point et l’irascible Lord Dingwall. Sans l’avoir voulu, Merida va déchaîner le chaos dans le royaume, et lorsqu’elle se tourne vers une vieille femme excentrique réputée pour sa sagesse pour trouver de l’aide, elle va voir se réaliser un vœu bien malheureux… Le danger va forcer Merida à découvrir le vrai sens du mot bravoure afin de déjouer la terrible malédiction qui se profile…
Alors même si je râle un peu (on me paye pour ça !), je dois avouer que je reste enthousiaste sur ce projet, car depuis Mulan et Princesse Mononoke on n’avait pas vu d’héroïne épique portant un film d’animation sur ses frêles épaules. Car je rappelle qu’il n’y a pas que des garçons qui vont voir des dessins animés au cinéma, et que les jeunes filles n’ont pas forcément envie d’aller voir Raiponce ou Il était une fois ou je ne sais plus quel film dégoulinant de clichés et renfermant la femme dans son statut de pauvre idiote attendant désespérément son prince charmant. Nous les nanas ont veut voir ce qu’on appelle des Strong female characters au cinéma mais aussi dans les films d’animation, car découvrir qu’une femme peut être capable de s’accomplir de son propre chef (et que le prince charmant, comme le père noël n’a jamais existé), ça commence dès le plus jeune âge.