Aujourd'hui, tout semble se faire dans l'urgence. Les journées sont de plus en plus chargées, et le rythme s'accélère toujours et encore. Dès lors, pas étonnant de se trouver fatiguée et stressée en permanence. Conséquence directe de notre vie moderne, cette sensation d'être toujours sur les rotules peut conduire à des problèmes physiques, voire psychologiques : stress, angoisse, migraines, etc. Alors pour éviter la crise de nerf, une seule solution : adopter la slow attitude !
La slow attitude, c'est quoi ?
La slow attitude, ou slow life attitude est un mouvement holistique né dans les années 80 en Italie. A cette époque, un fastfood du célèbre Ronald M. veut s'installer dans le centre de Rome. Un mouvement de protestation voit alors le jour qui fait l'apologie du bien mangé, du temps nécessaire à prendre pour faire un repas, pour bien digérer, mais également prendre le temps de cuisiner tout en prônant une consommation locale de qualité. En résumé, prendre le temps de vivre, d'apprécier les petites choses de la vie et profiter du temps présent. La slow food était née. Le mouvement s'est répandu à travers le monde et un réseau en a découlé, celui des Citta Slow (villes lentes) qui sont plus d'une centaine à travers le monde.
Mais cette philosophie ne s'est pas restreinte au domaine culinaire. Elle a petit à petit envahi notre quotidien pour s'imposer dans des domaines aussi variés que l'éducation (Slow Education), le voyage (Slow Travel), le design (slow design) ou encore le management (Slow management). La slow attitude, c'est consommer moins et mieux, se concentrer sur l'essentiel, prendre le temps de faire les choses tout en prenant du plaisir et en étant efficace.
La méthode
Un seul mot d'ordre, ralentir. Prendre le temps. Et l'apprécier. On prend conscience de ce qui nous entoure, des sensations que l'on peut ressentir, on est attentif aux autres, à notre environnement... On consomme local et durable, on mise sur la durée dans toutes ses activités. La lenteur est ainsi privilégiée de manière éthique et responsable. Il vous faut écouter votre corps et écouter votre horloge interne tout en tenant compte de l'environnement qui vous entoure. Il faut également prendre conscience que tout faire rapidement peut nuire à ses relations, à son environnement et à sa santé.
Ralentir...
C'est le secret de la slow attitude. Soyez à l'écoute de votre corps et respectez les signaux qu'il vous envoie : migraines, mal de dos, difficultés à tenir en place, douleurs oculaires... Tout autant de signes qui traduisent un manque de sommeil flagrant ou un surmenage, un trop plein d'activités. Il vous faut donc vous mettre au rythme de votre organisme et ralentir. Faites une véritable pause le midi et n'hésitez pas à vous coucher de bonne heure une fois de temps en temps afin de reposer votre corps.
Prendre du temps pour soi
Fini les journées consacrées uniquement aux autres. Octroyez-vous des moments rien qu'à vous, des petites pauses dans une journée chargée pour vous occuper de vous. Faites-vous plaisir, décompressez et déconnectez le temps d'une pause lors d'un soin ou d'un moment dans un spa .
Apprendre à dire non
Pour éviter d'être contrariée et donc de stresser lorsque l'on accepte une demande alors qu'on ne le voulait pas au fond de soi (on parle d'accord contrarié), apprenez à dire non. Les deux sont souvent liés. Même si le non peut paraître difficile à dire, vous vous sentirez mieux, surtout si vous le pensez. Peu importe les contrariétés que vous pourriez apporter aux autres, pensez à vous ! Une bonne et franche explication ne devrait pas vexer la personne à qui vous dites non. Ainsi, vous n'aurez plus le stress de devoir faire quelque chose qui ne vous plaît guère, et vous pourrez profiter du temps...
La slow attitude au quotidien
Outre la slow food, on parle également de slow tourisme. On bannit les tour opérateurs et les voyages organisés où les visites s'enchaînent aussi vite que des notes de guitare. On revient à l'essentiel, on prend le temps de découvrir les lieux, de partir à la rencontre des gens et de la culture locale. On visite moins d'endroit, mais en prenant le temps de s'imprégner des lieux...
Idem pour le slow design. On s'imprègne des matières qui nous entourent et on privilégie des matériaux durables et on pense un objet dans sa globalité , depuis sa création jusqu'à sa fin de vie. Le recyclable prend le pas sur le jetable. Enfin, la slow education tente de limiter les activités scolaires et extrascolaires pour donner aux enfants la possibilité de s'épanouir et de faire ce dont ils ont envie.