Le Delanopolis pose une question grave : une femme qui stigmatise les blondes, reprenant les pires clichés discriminatoires, peut-elle être présidente de la République ?
Il faut d'urgence saisir le Défenseur des droits et créer un "Mouvement contre l'Ostracisme Anti-Blondes" !
A la question : "qu'est-ce qui vous différencie de Royal ?" Aubry a donc répondu : "elle est blonde, je suis brune".
Il est pourtant évident, sur la photo que nous publions, que, contrairement à ce que soutient Aubry, Royal n'est pas blonde et, en tous cas, qu'elle ne se différencie pas d'elle par la couleur des cheveux.
Alors, myopie ? Sénilité précoce ? Mépris pour le journaliste qui lui posait la question ? C'est douteux. Une telle erreur factuelle de la brune lilloise autoproclamée, qui fréquente pourtant Royal depuis des décennies, n'est pas neutre. Il faut s'y résigner : il ne peut s'agir que d'allusions transparentes à la "gnangnantitude" (en Ségolène dans le texte) prêtée aux blondes. Du reste, Royal a été piquée au vif et a répondu par le mépris. Vlan dans le chignon !
Le Delanopolis pose donc une question grave : peut-on tolérer qu'une personne qui entend devenir présidente de la République se livre ainsi à des stigmatisations quasi-racistes, où le puéril le dispute à l'ignorance ?
Puisqu'elle veut devenir première magistrate de notre pays, il va désormais falloir qu'Aubry s'habitue à répondre à ce genre de questions.
Et c'est un brun qui vous le dit !