Beaucoup de convivialité lundi après midi à la résidence de Chine à Yaoundé pour la rencontre d'échanges entre une quinzaine de cadres du Secrétariat général du Comité central du RDPC, conduits par le secrétaire aux Relations internationales, Jean Pierre Fogui et le personnel diplomatique de l'ambassade sous la conduite de Xue Jinwei, ambassadeur de Chine au Cameroun. Le prétexte de cette rencontre, la commémoration le 1er juillet prochain, des 90 ans du Parti communiste chinois (PCC). Occasion pour l'ambassadeur Xue Jinwei, de revenir sur l'historique de cette formation qui a permis à la Chine de sortir du joug de la domination coloniale et surtout d'embrasser les voies de la modernité. Créé le 1er juillet 1921 à Shanghai par une cinquantaine d'intellectuels, le PCC, comme l'a révélé l'ambassadeur de Chine, a dès lors pris la résolution de lutter contre l'oppression coloniale et surtout de placer le pays sur les voies du développement.
Le Parti communiste chinois compte aujourd'hui, selon le chef de la mission diplomatique chinoise à Yaoundé, un peu plus de 80 millions d'adhérents sur une population de plus de 1,3 milliards de personnes. Un paradoxe qui s'explique, selon l'ambassadeur, par le fait que le processus d'adhésion à cette formation politique qui occupe les leviers du pouvoir n'est pas ouvert à tous les Chinois, même si la vocation du PCC est de lutter pour le bien être de l'ensemble des populations. A l'instar des réformes entreprises, notamment sur le plan agricole. L'histoire du Parti communiste chinois se résume selon l'ambassadeur Xue Jinwei en trois grandes étapes. La première qui est allée de 1921 à 1949 a permis la lutte pour l'indépendance et a abouti le 1er octobre 1949 à la proclamation de la République populaire de Chine ; la seconde est allée de 1949 à 1968 et a abouti à la révolution socialiste et l'établissement d'un tissu industriel, tandis que la période qui court depuis 1968, a permis à la Chine d'entamer de nombreuses réformes et de rentrer dans l'ère du socialisme moderne. Un parti qui entretient des relations avec 600 autres formations et mouvements politiques dans 160 pays à travers le monde, dont le RDPC.