Sur le papier, je n’avais pas grande idée de ce que je voulais voir aux Solidays cette année. Comme toujours, le festival regorge de têtes d’affiche attendues par le grand public, ainsi que des artistes plus confidentiels qui ne manquent jamais de créer la surprise. J’ai pris quelques claques sévères, surtout là où je ne les attendais pas!
Mon bilan de cette année se résume à trois énormes coups de coeur pour :
1. True Live
Ce groupe australien, dont je vous avais posté le titre Something To Be le mois dernier a dépassé toute mes espérances. Sans doute mon moment préféré du festival, ex æquo avec Skip The Use. Leur musique mêle avec maestria jazz, musique classique et hip-hop. Tous les instruments sont mis en valeur, même ceux que l’on a pas l’habitude de voir dans une formation hip-hop : violon, violoncelle, contrebasse, piano. Dans un coin, Marco Prince observait avec délectation. Pas autant que la foule qui jumpait sur le flow dingue du leader Ryan Ritchie, mélange de Chris Martin et de Eagle Eye Cherry. Lorsque la femme du contrebassiste est venue faire son numéro de cerceaux, on était déjà dans une autre dimension. Ils seront en concert le 6 juillet prochain à la Belleviloise. J’y serai pour reprendre en coeur ”One dayyyyy, we might be on TVvvvv” ! Et vous ?
2. Skip The Use
Rho putain, c’était carrément monstrueux. Bien qu’on m’en ait parlé à de nombreuses reprises, je n’y avais pas prêté attention, jusqu’à les voir en live vendredi dernier. Une énergie du tonnerre de dieu, un son pop punk qui incendierait une glacière, un leader – Matt Bastard – charismatique comme pas possible, des chansons qui mettent la patate… Les mecs de Skip the Use ont tout donné et ont surpassé leur réputation. Gros kiff. Alleeeezzzzz làààààà, comme dirait le chanteur !
© Laurent François
3. Charles Bradley
Un jeune homme de 62 ans, qui m’a fait le temps d’un concert vivre un rêve de toujours : voir un monstre de la soul sur scène. J’étais super émue. J’avais l’impression de voir la réincarnation de James Brown. Un grand monsieur, une grande voix, une présence scénique à faire pâlir Lady Gaga. Un déhanché caliente ! On avait envie de le serrer dans nos bras et de boire ses paroles. Grosse ovation pour cet artiste qui avait si souvent les bras tendu vers son public pour le remercier.
Autrement :
- Katerine, je ne comprenais pas le phénomène, je comprends encore moins
- Stupeflip qui remplaçait à la dernière minute Pete Doherty, m’a laissé de marbre. Sifflés pour leur retard (bon ok, c’était juste 8 minutes), je suis complètement passée à côté. Je me suis juste emmerdée.
- Agréablement surprise par Stromaé. Quand Jacques Brel fait de l’électro sur une mise en scène son et lumière impeccable
- Le FAIL de Mark Ronson dû à son MAC tombé en panne. Le micro balancé par terre. Non, pas classe
- La reprise par Puggy de Toxicity de System of a Down. Matthew, épouse moi !
- Un joli moment de poésie et de balade en enfance avec Cascadeur
- des interviews sympathiques de AaRON, Gaëtan Roussel & Sébastien Folin
- Un festival engagé, pleins de sourires et de bon son