Pierric Bailly est un jeune écrivain français. Auteur en 2008 d’un premier livre « Polichinelle », salué par la critique, il revient avec « Mickael Jackson »en 2011. Hey ça tombe bien, samedi c’était l’annif de la mort du King of Pop. Bon, le livre n’a de Michael Jackson que le nom, car Pierric nous raconte « ses années fac » dans la belle ville de Montpellier, au travers de son héros littéraire, Luc. Retrouvez l’auteur nous parler de son roman “générationnel” dans cette vidéo. Pierric nous fait l’amitié de répondre au questionnaire de la Grande Dépression. Merci à lui.
Le morceau où vous aimez noyer votre chagrin ?
« La vie d’artiste » de Léo Ferré. « L’Outro » sur Suprême NTM de NTM.
La dernière fois que vous avez pleuré ?
En ce moment il m’arrive de sentir monter quelques petites larmes devant Treme, la dernière série de David Simon, le créateur de The Wire, et justement à cause de la présence de la musique.
La déprime est-elle source de création ?
Un peu.
Votre artiste dépressif(ve) préferé(e)?
En femmes, des chanteuses et actrices américaines, qui étaient non seulement dépressives, mais aussi alcooliques : Billie Holliday, Judy Garland. En hommes, des auteurs de BD américains, qui sont non seulement dépressifs, mais aussi obsédés sexuels : Chester Brown, Joe Matt.
Un film qui vous file le bourdon à chaque fois ?
“Schizophrenia” de Gerald Kargl, l’histoire d’un tueur qui reprend du service dès sa sortie de prison.
La chanson ou l’artiste qui est un phare pour vous en cas de déprime ?
Pour les déprimes récentes, j’ai beaucoup utilisé l’album Dear John de Loney Dear. Toutes les chansons peuvent servir, mais s’il faut n’en garder qu’une, je choisis Distant Lights.
Lonely Dear – Distant Lights