Les virus qui infectent l’entrepreneuriat québécois sont nombreux et virulents:
• Fiscalité. La progressivité extrême du régime fiscal a vite fait de décourager les entrepreneurs, voire de les ruiner. Non seulement il remettra la plus grande part de ses revenus au fisc, mais en plus il sera honni par les bien-pensants de la gaugauche;
• Règlementation. Depuis la Révolution tranquille, les gouvernements successifs empilent règlements sur règlements. Les règlements se multiplient, se contredisent et deviennent désuets, mais continuent d’exister et pourrissent la vie de tout le monde. Pire, ils deviennent autant d’occasions de corruption des fonctionnaires;
• Lois du travail. Les lois du travail, conçues à l’ère industrielle, maintiennent la productivité des entreprises et des services publics dans le sous-sol de l’édifice économique nord-américain ;
• Charges sociales. Les charges sociales des entreprises sont 30 % plus élevées au Québec qu’ailleurs en Amérique du Nord.
Compte tenu des maladies dont l’entrepreneuriat québécois souffre, il est miraculeux qu’il soit encore en vie. En fait, il survit seulement grâce au respirateur artificiel que sont les subventions annuelles de plus de 500 M$ payées par les contribuables et généreusement distribuées par les politiciens. (Voir l’excellent dossier de Marie-Hélène Proulx dans Jobbloom.)
Je vous invite aussi à écouter les propos d’Éric Grenier à Dumont 360.