Profession INFIRMIER: Faut-il revoir les quotas et la formation ? – FHP

Publié le 27 juin 2011 par Santelog @santelog

La Fédération de l'Hospitalisation Privée appelle à une réforme de la formation des personnels paramédicaux et dénonce les quotas en 1ère année de diplôme d'Etat d'infirmier. Pour la Fédération, le quota d'entrée en 1ère année d'études d'infirmier ne progresse pas suffisamment avec les besoins. Les hôpitaux font face à une pénurie de personnels paramédicaux alors que les jeunes peinent à trouver un emploi… Parmi les pistes proposées, le développement de l'apprentissage.


Des quotas insuffisants au regard de la pénurie? Le quota des étudiants vient d'être fixé par décret au J.O. du 22 juin, à 30 846 étudiants à admettre en 1ère année d'études préparatoires au diplôme d'Etat d'Infirmier pour l'année 2011-2012. “Mais est-ce suffisant?” demande la Fédération. Tout comme la démographie médicale française présente un écart croissant entre l'évolution du nombre de médecins nouvellement inscrits et celle des médecins sortants, la profession infirmière voit arriver sa vague de départs à la retraite. Les difficultés de recrutement sont toujours importantes. Dans la réalité, entre quota d'entrée et candidats admis, l'écart atteint 10%. Sur plus de 30.000 candidats, seuls moins de 28.000 seront admis en IFSI. De plus, au cours des trois années de formation, 10% des étudiants abandonnent leurs études soit près de 2.700 élèves infirmiers. La Fédération pose la question, études inadaptées, décourageantes?


L'Hospitalisation privée appelle ainsi à une réforme de la formation des paramédicaux avec, en particulier, le développement de l'apprentissage. Rappelons que la Loi Hôpital a, dans le cadre de la réforme LMD appliquée aux professions paramédicales, reconnu les études infirmières au niveau licence.


Un problème qui n'est pas réservé à la France: L'OMS et l'International Council of Nurses rappellent que dans tous les pays, qu'ils soient riches ou pauvres, il n'y a pas assez d'infirmières. La pénurie est encore bien plus aigüe dans les pays en développement où l'on ne peut compter qu'1,25 infirmières pour 1.000 habitants soit 10 fois moins que dans les pays de l'Union européenne ou aux États-Unis. Aujourd'hui, près de 30% des postes d'infirmiers dans le monde restent actuellement non pourvus.Le manque ou le caractère inadapté de la formation est cité comme l'une des principales raisons de la pénurie d'infirmières.


Source:Communiqué FHP (Vignette et visuel Vanderbildt)


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