Week-end bourguignon : 2- Hôtel du Parc et Bistrot d'à côté à Levernois

C'est toujours avec le même plaisir que nous retournons, lors de nos virées bourguignonne, vers l'Hôtel du Parc de Levernois. Idéalement situé à moins de 5 km du centre ville de Beaune, cet établissement propose des prestations au rapport qualité/prix imbattable. Pour débuter, après une première journée de visite sous le soleil et la chaleur, il est toujours bon de retrouver une chambre douillette dans une ambiance zen et épurée. Après quelques minutes de repos et une douche salvatrice, nous passons au "Bistrot" pour un repas sans fioritures, mais d'esprit bistrot, associant présentation soignée et recherche d'accords gouteux.
Pour ce soir, le menu était composé des plats suivants :
Pressé de paleron de boeuf aux légumes croquants, mesclun et croûtons : vraiment bon dans la simplicité de la construction de cette mise en bouche . Savarin de courgettes, saumé fumé et crevettes bouquet  Gigot d'agneau rôti, mijoté de légumes au cumin : précision de la cuisson de la viande, justesse des saveurs et dosage des ingrédients  Grand aïoli provençal
L'assiette de fromages : affinés à point comme il faut !
 Crémeux à la noisette et à l'abricot caramélisé : un top slurp pour moi qui ne suis pas un bec salé proprement dit !  Cheese cake vanille citron vert et framboise Ambiance au salon, devant un "petit" Isle of Jura 16 ans d'âge
une merveille de notes tourbées, la délicatesse des arômes dans une impression générale sans lourdeur ni notes alcoolisées. Une véritable parenthèse enchantée lorsque l'on est entouré de véritables amis.
Pour accompagner ce repas, nous avons bu :
Puligny Montrachet 2008, domaine Paul Pernot et fils : joli Puligny village, sur sa jeunesse. Nez qui chardonne, sur les amandes et le chèvrefeuille, qui dégage une impression de fraîcheur. Belle tension vive en bouche, sans anicroches. Minéralité soignée. Sans doute pas un monstre de compléxité, mais le temps fera son affaire et, d'ici 3 ou 4 ans, le vin aura atteint un palier relativement élevé dans l'échelle du plaisir. Bien ++
Givry Premier Cru Clos Marole 2009, domaine Joblot : Un premier nez de cerise très mûres puis, après aération, de cassis et de fruits rouges. La bouche m'a semblé un peu en retrait, avec semble-t-il un faux goût (verdeur, vieux grenier / poussière / foyer de pourriture limité ...). Assez court en finale. Un peu décevant en l'état.
Klein Constantia 2001 (pas bu mais juste reniflé !) : impression spot d'une magnifique association entre les agrumes amères et le caramel lacté.
Troisième visite à Levernois (voir ICI, ICI et ICI) et toujours la même impression de félicité lors de notre départ : accueil, service, prestations et rapport qualité/prix. Pour ne rien gâcher, une bien belle table dans l'esprit convivial du bistrot.
La vie ne vaut d'être vécue que si elle est partagée entre amis
Bruno