Parc tête d'Or - Lyon
A moi le cocon vert déserté de la Tête d'Or pour ragaillardir mon souffle : rondeurs feuillues, allées de pierres joliment serpentantes, massifs fleuris et un banc vert pour le fondement. Surplus à évacuer sans circonvolutions : attendu qu'ils m'incommodent... par ce motif, qu'ils dégagent !Dans l'attente du trou à cadavre, je me refais volontiers une charretée de samedis soirs sans fréquentation, avec le seul Lieutenant Colombo, urticant pour ses congénères, efficace révélateur de leurs vices criminels.Berges du Rhône
Après la surdose en série, j'explore quelques zones dévastées ouvertes aux quatre bourrasques. La petite vieille explose du talon de secs quignons de pain pour nourrir piafs et canards des bords du Rhône juste devant la péniche "Nid d'Amour". J'égrène les remugles d'un encombrant passé, hypothéquant encore une pure respiration lyonnaise. Naviguer entre attaque et défense pour la plus favorable sentence.Texte paru sur le site du journal Le Monde