Les risques, il les prend ailleurs : il n’a pas peur de se faire plus bête qu’il n’est pour mettre à l’aise ses interlocuteurs, il n’a pas peur de défier les études de marché par une bonne observation personnelle du terrain, il n’a pas peur d’avancer malgré le flou d’une situation. Il n’a pas peur de l’inattendu, qu’il va jusqu’à désirer. Il sait au fond de lui qu’il y puisera l’essence de sa différence, celle qui le rendra unique.
Il n’a pas peur d’avancer sans savoir, mais d’avancer pour savoir. Un jeune entrepreneur témoignait récemment devant des élèves d’un grande école sur ce qui fait la spécificité d’un entrepreneur qui se lance. Il se surprit lui-même de sa réponse : « J’évolue à 80% du temps en dehors de ma zone de compétence. Dans le fond, c’est peut être ce qui me motive, je n’ai pas peur ».
On pourrait les appeler les « Même pas peur », au premier rang desquels les jeunes, ceux sans expérience, ceux qui ont monté Apple, Renault, ou Google à moins de 25 ans. Faisons confiance aux « Même pas peur », on en a besoin aujourd’hui plus que jamais : pour renforcer, remettre en cause l’ordre établi et inventer les business model de l’économie de demain.
Et créer de l’emploi. C’est l’opinion de Terry Matthews, l’entrepreneur planétaire qui atteint 90% de succès en approchant les 100 entreprises lancées. Elle mérite réflexion.
Jacques Birol
Nota : l’idée des « Même pas peur » a été présentée par Jacques Birol aux Conseils en Management à l’occasion du premier coup de cœur du Syntec décerné à son ouvrage 52 Conseils Eternels pour entreprendre et innover.
Retrouvez les autres billets de Jacques Birol sour ce blog ici , ici et là. Son interview de Marylène Delbourg-Delphis (vidéo) : ici.
Et enfin sa sélection des meilleures vidéos pour les entrepreneurs sur son site 52-tiki.com