Lu sur le site Nouvelles de France :
Alain Mathieu, le président de l’association Contribuables associés, Christian Vanneste, député UMP du Nord et Charles Prats, magistrat, étaient réunis mercredi 22 juin au soir à l’Assemblée nationale à une conférence dénonçant la fraude sociale.
Christian Vanneste, qui co-organisait cette conférence avec la Droite libre et la Droite populaire, a tout d’abord rappelé qu’il avait déposé une proposition de loi en faveur de la création d’un registre des personnes physiques qui permettrait de retrouver plus facilement les fraudeurs. « C’est une institution qui existe dans plusieurs pays, je préfère le préciser tout de suite avant que l’on ne me parle de Vichy. Ce type de fichier existe au Danemark ou encore en Suède, pays connus pour leur totalitarisme comme chacun sait », a ironisé le député.
Le président de l’association Contribuables Associés a quant à lui dénoncé les minorations des cotisations et les augmentations de prestations. Alain Mathieu a jugé que le personnel des caisses gérées par les syndicats de salariés « n’a pas toujours envie de faire ce travail ». Il n’a pas mâché ses mots à l’encontre de l’aide médicale d’état (AME) qui bénéficie aux étrangers en situation irrégulière : « 50% des demandes d’AME ne sont pas justifiées ». « Les arrêts maladie sont deux fois plus nombreux dans la fonction publique que dans le secteur privé, la fraude peut venir des actes médicaux, on a par exemple un cas où une femme a déclaré trois accouchements… en un an », a-t-il continué. Désireux de marquer le coup, il a dénoncé « la complicité de certains membres du personnel des caisses en ce qui concerne les fraudes des fonctionnaires ». La solution au problème ? « Il faudrait créer une carte sécurisée pour l’AME et le RSA qui sont particulièrement fraudés. »
Alain Mathieu a également fait l’apologie de « la solidarité familiale qui doit passer avant la solidarité nationale ». En résumé, le président de l’association a demandé un renforcement des contrôles tout en dénonçant l’attitude des syndicats : « les syndicats sont opposés à la lutte contre la fraude sociale ».
Pour conclure, Charles Prats, magistrat à la délégation nationale de lutte contre les fraudes a estimé que les fraudes sociales constituaient un manque à gagner pour l’Etat qui allait « de 17,5 à 21,7 milliard d’euros ». Le magistrat n’a pas hésité à dénoncer la HALDE qui « a empêché les agents de travailler », ces derniers craignant les poursuites pénales lorsqu’ils allaient chercher les fraudeurs de trop près…
La lutte contre la fraude est loin d’être gagnée…
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