La sécheresse touche aussi les villes, les citadins doivent être vigilants
La sécheresse n’est pas qu’un mal des campagnes, elle touche aussi les villes et les citadins doivent apprendre à maitriser leur consommation d’eau. Quelles mesures prendre pour protéger nos réserves d’eau si précieuses ?
Si les agriculteurs sont les premiers à souffrir de la sécheresse et à devoir mettre en péril leur activité du fait des restrictions d’eau, les citadins ont eux tendance à considérer la sécheresse comme un mal des campagnes, qui ne les concerne pas. Qu’ils se détrompent, les villes sont également touchées par ce fléau et leurs habitants doivent maitriser leur consommation d’eau.
Alors que nous sortons du « printemps le plus sec des cinquante dernières années », soixante départements limitent leur usage de l’eau. Voici ce qui concerne les citadins tout particulièrement : «On l’oublie trop souvent, mais en cas de sécheresse, la priorité est donnée à la consommation d’eau portable et à la sécurité civile. Par exemple, il faut conserver de l’eau pour gérer d’éventuels incendies», indique Marillys Macé, directrice du Centre d’information de l’eau.
En étant vigilant, un citadin peut économiser jusqu’à 30% de sa consommation d’eau journalière. Proportionnellement avec les économies d’eau réalisées en limitant l’irrigation, cela semble tout de même bien dérisoire, mais toutes les mesures permettant de limiter cette consommation sont bienvenues.
D’un point de vue administratif, en ville, « un arrêté-cadre est signé sur tout un bassin afin de définir quatre niveaux de crise : vigilance, alerte, alerte renforcée et crise. », chaque niveau impliquant des mesures précises de régulation de la consommation d’eau. Le dernier seuil, le seuil de crise, par exemple, est déclenché lors de la « mise en péril de l’alimentation en eau potable, la santé, la salubrité publique, la sécurité civile et la survie des espèces présentes dans le milieu. ».
Pour les particuliers, ces mesures peuvent être entre autres : limitation ou interdiction de la consommation pour l’arrosage et le lavage des voitures. Enfin, la ville peut aider la campagne en cas de sécheresse, en créant des interconnections de solidarité entre les réseaux et en permettant l’intervention des pompiers en cas de crise grave.
Une chose est sûre, sécheresse ou non, l’eau n’est pas un bien inépuisable, et l’on devrait tous, tout le temps, faire des efforts pour en maitriser notre consommation.