Ces éditocrates et autres éléphants du parti ne se rendent pas bien compte de leurs engagements et déclarations passés. A quoi servent-ils aujourd’hui ? Entre salmigondis ridicules, soutiens abscons et tutti quanti, comme en 2007, ils se planteront. Cette fois-ci, durablement. Pourvu surtout qu’ils ne rejouent pas la symphonie morbide de la désunion lors de la défaite à plate couture de leurs champions en refusant de jouer collectif pour la victoire de la gauche.
Ségolène Royal n’a pas changé d’un seul iota. L’expérience aidant, c’est la personne à même de mener et de porter haut les couleurs du parti socialiste. Quand on connait un tant soit peu ses adversaires les plus plébiscités par la connerie sondagière de la primaire, des personnes qui ont, en ce qui concerne surtout leur pedigree, des casseroles, entre une direction du parti galvaudée et d’autres les 35 heures, il faut finalement être masochiste, pour leur accorder une once de confiance. D’ailleurs, il faut prendre en compte sa proximité avec Jean-Luc Mélenchon, le candidat du Front de gauche élargi sans lequel, aucun candidat de gauche ne peut arriver à l’Élysée. Or, ce dernier n’a aucune sympathie pour les autres postulants aux primaires.
Entre courage, volonté, constance et crédibilité, Ségolène Royal avance ses pions. Cette fois-ci, plus de doute à avoir, l’Élysée lui tend les bras. Et, ce ne sont pas les sondages mis en place pour influencer les sympathisants de gauche qui changeront la donne. La femme debout, la femme du peuple mettra une nouvelle branlée à tous ceux qui, par mimétisme probablement, cris avec les loups, sans se demander le comment du pourquoi de la popularité de Ségolène Royal auprès du peuple de gauche. Elle au moins est de gauche. Elle peut redresser la France abandonnée aux banques et au diktat des multinationales.
Le manque de discernement de ceux qui critiquent cette dame réside-t-il dans leur ignorance de ses combats ? Est-ce finalement l’envie de paraître intéressant dans les dîners en ville ? Ces gens ont la mémoire courte et, il faut que Ségolène Royal, malgré le fait qu’elle affiche sa volonté de rassembler, s’en souvienne. On ne peut gouverner avec des félons. N’en déplaise aux esprits chagrins et aux oiseaux de mauvais augure, Ségolène Royal sera la candidate PS à l’élection présidentielle 2012. Un ticket avec Jean-Luc Mélenchon se profile à l’horizon.