Le problème des week-ends, c’est qu’il faut bien un jour que ça se termine.. Et très sincèrement, j’aurais vraiment aimé prolonger les deux derniers. Deux escapades dans des régions très différentes (le Jura et la Gironde) mais avec des caractéristiques communes au niveau des valeurs du sport.
Ce week-end offrait l’opportunité d’apprécier les liens tissés par une aventure collective. Entre toutes ces filles, il y eut forcément des engueulades, des tensions. Mais il y eut surtout des émotions, des larmes, des sourires partagés tant dans la victoire que dans la défaite. Au final, il reste de la complicité, des regards qui suffisent à en dire plus que des paroles, un lien fort comme seul le sport peut en créer. De l’amour.
Retour aussi sur le week-end précédent à Lons-le-Saunier. Je vous recycle la news que j’ai publiée sur le blog d’Equidia (que je vous invite d’ailleurs à aller visiter ICI).
Le week-end dernier, c’était relâche ! Pas de commentaire d’une Coupe des Nations ou d’un Global Champions Tour au programme. L’occasion donc de se changer les idées et d’aller voir… du jumping. Cap à l’est et direction le CSI 3* de Lons-le-Saunier. Car l’équitation n’est pas une exclusivité de la Normandie, de la région parisienne ou des Pays de Loire. La Franche-Comté et particulièrement le Jura l’ont une fois encore prouvé le week-end dernier.
L’occasion surtout de profiter d’une autre ambiance que celle qui nous est offerte sur les grands événements internationaux que nous sommes régulièrement appelés à couvrir. Des événements orchestrés le plus souvent par des structures professionnelles avec de gros moyens tant humains que financiers. Ici à Lons, sur le plateau de Montciel où l’entrée est gratuite contrairement à certains concours où les prix d’entrée cultivent l’idée que l’équitation est bien un « sport de riches et de privilégiés », l’esprit familial créé par Maurice Gallet et la convivialité règnent en maîtres absolus des lieux. Du sport de haut niveau avec quelques couples de top niveau international (Simon Delestre, n°10 mondial notamment), mais un petit supplément d'âme en plus. Attention, pas question de dire ici que l’un est « mieux » que l’autre. Les deux univers ne sont évidemment pas concurrents mais complémentaires. A chacun son style, à chacun son public.
Dimanche après-midi, sous le soleil, dans les tribunes pleines à craquer, des équitants, mais pas seulement. Des familles aussi, pas toujours au fait des choses du saut d’obstacles mais venues assister à un spectacle sportif avec des enfants bien heureux de voir « sauter les chevaux » et avec les yeux qui brillent.
Et puis une fois encore, on ne soulignera jamais assez l’incroyable mobilisation et dévouement des bénévoles. Une semaine à monter les tentes, poser les barrières, installer les boxes, servir les repas, assurer le secrétariat, tenir la buvette, veiller au bien être des cavaliers et de leurs chevaux, renseigner les journalistes (pas toujours les plus simples à contenter…) etc. Et toujours avec le sourire et le souci d’être au top. Pourquoi ? Parfois par passion de l’équitation, souvent pour rendre service et pour contribuer à une vie associative indispensable au sport français. Pas de paillettes, mais des valeurs, de l’enthousiasme, de la passion. L’essence même du sport. Vraiment un chouette week-end !
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Ça ne vous a pas échappé, la Coupe du monde féminine de foot a débuté en Allemagne. Bravo aux Bleues d’ailleurs qui l’ont emporté 1-0 face au Nigeria grâce à un but de Marie-Laure Delie. Pas du grand foot, mais comme disent les footeux et donc les footeuses : « l’essentiel, ce sont les trois points ». Médiatiquement, incroyable mais vrai, L’Equipe a consacré trois pages (la Une, la 2 et la 3) à l’événement dans son édition de dimanche. Dans la semaine France-Foot a fait 5 pages, RMC a consacré une émission spéciale aux filles etc. Du jamais vu. Après la Une déjà publiée lors de la finale de Ligue des champions des Lyonnaises, on frôle l’engouement… Moi, ça me fait rire tout ça… ça me fait rire de voir tous ces gens qui il y a encore quelques mois crachaient allègrement sur la discipline, se répandre aujourd’hui sur les ondes ou dans les colonnes dans des compliments miélleux en déclarant leur flamme pour ces filles qu’ils trouvent soudainement formidables. Ah ouais ?
Alors mesdemoiselles, mesdames, juste un conseil… Ne vous enflammez pas et ne vous faites pas trop d’illusions. Si jamais, le 5 juillet prochain, au soir d’un Allemagne – France qui se jouera devant 48000 personnes, la France venait à être éliminée dès le premier tour (scénario tout à fait possible), les mêmes disparaîtront aussi vite qu’ils sont apparus… On parie ?
Alors si vous souhaitez suivre la compétition, autant aller sur le site d’un fidèle depuis de nombreuses années, footofeminin magistralement tenu par Sébastien Duret. Lui au moins ne fait pas semblant de militer pour les filles et sera toujours là quels que soient les résultats.
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Tout ça donne envie… ça tombe bien le Triathlon de Paris, c’est désormais dans deux semaines… Et si je commençais à m’entraîner ?
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Et puisque j’ai beaucoup parlé hockey au féminin ce week-end à Bordeaux (euh les filles, j’ai le droit d’être supporter de Mérignac, Cambrai et Lille en même temps ou je suis obligé de choisir ?), les BleuEs sont elles à Pavie, près de Milan. Après avoir foutu les « vieilles » dehors de façon pas toujours très élégante il y a quelques années, on s’est aperçu que sans le « savoir et l’expérience » des anciennes, les jeunettes étaient un peu juste. Machine arrière donc (il n’y a que les cons qui ne changent pas d’avis) avec le retour dans l’équipe par exemple de Murielle Foulard. Nul doute qu’à 38 ans, elle saura transmettre sa formidable envie à la nouvelle génération des BleuEs où figure notamment Julie Bergère, la tite soeur de mamzelle Peg !
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Vu que je suis déjà trop long (bah oui écrire des news ça fait passer les retours en train plus vite surtout quand les trains ont du retard… je hais la SNCF, summum d’incompétence), je vous parlerai la prochaine fois de Thierry Cerinato, mon ex collègue de L’Equipe qui a pris six mois sabbatiques pour pouvoir participer à la cyclo-sportive Paris-Brest-Paris. Ce week-end, il passait son « brevet » 600km indispensable pour pouvoir prendre le départ… Et puis à Chamonix, il y avait aussi Cécile Bertin qui participait vendredi au kilomètre vertical (1h10'), samedi au cross du Mont-Blanc (3h50') et dimanche au "Marathon" du Mont-Blanc (7h50'). Oui oui, j’ai des amis un peu « particuliers »…