J’ai assisté aux festivités du 24 juin, fête nationale du Québec.
A l’inverse de ceux-là qui pensent que toute idée d’indépendance du Québec est maintenant derrière nous, je suis convaincu que les Québécois tiennent beaucoup à éviter le dépérissement de leur nationalité dont ils sont fiers.
Certes le vieillissement de la population conjugué au problème démographique, dont il faut absolument relever le défi, est un problème en soi. Pourtant, au vu des réjouissances liées aux festivités de la fête de la Saint-Jean, il est largement permis de penser que le processus de destruction du mouvement indépendantiste tel que prématurément annoncé n’aura pas lieu.
Ce ne sont pas que des personnes âgées, inaptes à refaire l’histoire, mais bel et bien des jeunes prêts à la relève, qui faisaient flotter haut le petit drapeau du Québec en ces nuits festives. Ils répondaient, tête haute et gorge déployée, aux injonctions de ferveur patriotique des animateurs des scènes artistiques et culturelles montées dans toutes les villes québécoises à l’occasion de la fête nationale. Ils disaient oui de toutes leurs forces au Québec.
Ceux qui sont des défaitistes de la cause sont à mettre dans le même panier que ceux-là coupables de complots malpropres, de manœuvres et d’intrigues menaçantes afin de détruire l’élan vers la lumière. je pense que le processus d’indépendance ne se détruira ni de lui même ni par ses contradicteurs de quel bord qu’ils soient.
Abdelmadjid ADOUR