Michel Destot et les autorités politiques de l'agglomération grenobloise viennent d'officialiser la suppression de la Foire de Printemps de Grenoble.
Le Maire de Grenoble est à la recherche d'un rebond.
Proche de DSK, la politique nationale devait lui offrir ce rebond nécessaire. Mais DSK a disparu de la présidentielle 2012.
Sur le plan local, c'est une succession de mauvaises nouvelles.
La Foire de printemps de Grenoble a vécu. Elle ne sera plus reconduite et cette disparition allonge la liste désormais épaisse des échecs de l'agglomération grenobloise qui est en train de vivre un déclassement généralisé.
La métropole lyonnaise est installée. Elle bouge. Elle avance. Mais elle est tournée vers ... St Etienne.
La capitale régionale des sports de montagne est installée. Elle défend ses couleurs. Elle se bat pour gagner. Mais, elle est tournée vers ... les 2 savoies.
Et l'agglo de Grenoble dans cette compétition des territoires perd match après match : sports de haut niveau en crise, insécurité urbaine en progression, fluidité des communications en crise, stade des Alpes privatisé pour cause de pertes financières trop élevées, feuilleton du football en crise depuis des mois, candidature aux JO recalée et maintenant suppression de la Foire de Printemps pour cause de lourd déficit.
Derrière l'auto-satisfaction officielle, les faits sont là et les faits sont implacables. Comment expliquer cette succession de mauvaises nouvelles pour une agglomération à qui rien ne semble réussir ?
Michel Destot doit rapidement trouver le challenge collectif qui va mobiliser l'agglo grenobloise car actuellement les mauvaises nouvelles dégagent l'impression d'un sérieux déclassement.