C'est dans une ambaince chaleureuse, vivante et musicale que s'est déroullée la cérémonie. Madame Brigitte Capon ne s'attendait pas deu tout à cet événement. La surprise étant restée totale jusqu'à la décoration elle même. C'est dire les mois d'anxiétés pour Henri Capon, son mari, au courant depuis plus de trois mois.
Extraits du discours de votre serviteur lors de la cérémonie
Décoration de Brigitte Capon remise par l’Ambassadeur de Belgique à Kinshasa, le 25 juin 2011.
"Un artiste est une personne qui crée des choses dont les gens n'ont pas besoin mais, pour une raison quelconque, il pense que ce serait une bonne idée de leur apporter." C’est de Andy Warhol
Brigitte tu es une artiste. Tu as l’âme bien née de ceux qui ont une bonne idée à chaque seconde que Dieu fait. Une bonne idée pour les autres, bien sûre. Et cette soirée t’est dédiée pour cette reconnaissance de la belle personne que tu es. Sais tu que le Millepertuis cette plante si prolifique en biens faits était appelée il y a de cela des années que les moins de 90 ans ne peuvent pas connaître, « Herbe aux Fées ». Tu es une fée. Et ce n’est pas parce que tu es blonde, rassure toi.
Aux En-Chanteurs,
Avec cette distinction que Madame Brigitte vient de recevoir, c’est vous qui êtes aussi récompensés. Votre travail, votre écoute, votre disponibilité et votre ponctualité. Tout ça mis ensemble et plus encore, fait qu’avec Brigitte, vous semez de la tendresse, de la poésie, de la musique dans le cœur des hommes et des femmes qui viennent vous voir, vous écouter. Vous élevez notre culture à des horizons divers en la, en do, en ré.
Dans un monde désenchanté, un peux, beaucoup déboussolé, il y a des soleils. Tu es un de ces soleils pour nous qui avons la chance d’être ici avec toi, ce soir, mais aussi pour tout ceux et celles que tu croises, à qui tu parles. C’est un réel honneur d’être compté parmi tes amis. Non que la médaille change la perception mais elle nous anoblis tous aussi un peux.
A vous deux, Henri et Brigitte
Peux t’ont parler de Brigitte sans penser à Henri, peux t’on penser à Henri sans penser à Brigitte ? Telle est la question, la réponse…
A vous, donc !
« L’amitié est une âme en deux corps ». C’est de Aristote. Il y a des triptyques comme en peinture. Place à la poésie et à la vie, à la liberté des sentiments. A ce propos, de sentiment. Dialogue entre l’amour et l’amitié, « L’amour demande à l’amitié, pourquoi existes – tu, l’amitié répond, pour sécher les larmes que tu fais couler. » De larme ici, il ne sera pas question pour quelque raison que se soit. Et si d’aventure une goutte de pluie venait à humidifier des joues, ce seront des perles de joie. Qui parle de bonheur à souvent les yeux tristes, n’est ce pas un sanglot de la déconvenue ? C’est de Louis Aragon. Et pourtant le bonheur existe. Vous le personnifiez à merveille et il rejaillit sur chacun de nous et de ceux qui n’ont pu être ici, ce soir, pour quelque raison que se soi.
Que du bonheur
Ce n’est que du bonheur d’être ici, pour VOUS, avec VOUS, entre NOUS.
Henri
Ce samedi, est comme je te l’ai dit ce matin par messagerie téléphonique, c’est un samedi que je voudrais éternel. Puisqu’à l’aube il rappela à mes souvenirs des vers de Rimbaut. Qu’il me donne à voir en sortant une orchidée revenue de sa grisaille, et que nous allons vers l’aube le (des) verres de l’amitié plein les cœurs.
A quatre heures du matin, l’été
Le sommeil de l’amour dure encore
Sous les bosquets l’aube évapore
L’odeur du soir de fête
(grâce à Jacques Mercier. Merci)
Je te dis, je vous dis, un samedi éternel.