Ecologie, mon amour.

Publié le 25 juin 2011 par Teckel

Nous vivons une période étrange ou il est de bon ton de se dire écologiste, d'accumuler les poubelles différentes chez soi et de payer une cotisation mensuelle de 7€ à Greenpeace. Si ça n'est pas forcément efficace, au moins ça donne bonne conscience.

L'écologie est une science (?) qui tend à démontrer que l'homme est l'auteur des derniers outrages à l'encontre de la  planète, que chaque jour passé sur terre est un viol sordide et que putain, c'était bien mieux quand on était pas là. Ainsi, chaque jour, nous devons nous excuser de vivre en faisant pénitence pour nos péchés. Taxe carbone, éco-participation, autant de Pater à réciter.

Les prêcheurs de tous horizons prônent aujourd'hui l'abandon du nucléaire, du gaz, du pétrole, et de tout ce qui pollue, mais aussi de l'éolien parce que c'est pas beau et que les petits oiseaux aiment pas se prendre des coups de palles sur la tête. Le charbon est passé de mode et l'énergie solaire est inaccessible pour bon nombre d'entre nous. Peut-être devrions nous donc retourner vivre dans des grottes à la lumière des feux de bois en militant pour la réintroduction du mamouth dans la plaine d'Alsace.

Je rejoins donc totalement la position de Jacques Le Goff, l'écologie est l'obscurantisme contemporain. Et tant que personne n'aura prouvé par A+B que les soi-disants déréglements climatiques sont le fait de l'homme et non pas d'un cycle naturel de la planéte, je ne changerai pas mon fusil d'épaule.