Homme libre,toujours tu chériras ton frère.
Ton autre toi même que ton cœur aime.
Que ta voix s'élève au delà des mers.
Les chevaux en colère t'apportent un air amer.
Une cohorte les escorte loin de nos portes sans son.
Une ouverture d'envergure a brisé le silence du mur.
Le son de la raison inaugure à l'unisson cette saison.
Ses chants usés soignent les notes des blessures.
Écoutons les enfants compositeurs de symphonie.
Leurs partitions se jouent aux corolles de leurs paroles.
Un orchestre s'érige au chœur de leur évolution sans bruit.
Que la mélodie de l'enfance rime avec une destinée réussie.
Un vol de liberté pour les cœurs d'innocence au ciel.
Des soldats de lumière luttent aux frontières.
Non à l'enfant soldat sur le sol des voleurs de miel.
Les bateaux ivres les emportent sur des civières.
Les eaux vives sourient à ce fleuve d'espoir.
J'entends enfance ,je vois innocence.
Un avion à réaction vole dans son ciel de gloire.
Fusil et casque sans jeu se portent en souffrance.
Halte au rime sans créance du crime en transe.
J'entends enfance,je vois innocence.
Fusil et casque sans jeu ouvre la porte de la souffrance.
Que le mot enfance rime avec reconnaissance.
Le soin des mots bien traités comme remède au mal traités.
Des traités sans traite pour des nouveaux crédits sans bandit.
Que le temps qui passe n'efface pas leurs méfaits.
Non à l'enfant soldat partout tu l'as écrit.Un cri pour la vie.