L’ancien international, banni de l’équipe de France pour ses propos injurieux envers Raymond Domenech, revient sur « ce qui s’est passé à la mi-temps contre le Mexique ».
Nicolas Anelka et Raymond Domenech, liaisons dangereuses ? (Photo : AFP/GETTY IMAGES)
Il ne manquait plus que la version d’Anelka
« Nico » a essayé de sauver le groupe du naufrage et a finalement échoué dans sa tentative. « Je savais qu’on allait dans le mur, donc j’ai voulu créer une réaction. Et j’assume ce qui s’est passé » constate-t-il. Selon lui, le motif de l’altercation entre les deux hommes n’a rien de choquant : « Ça arrive dans tous les vestiaires. Il y a eu un désaccord tactique entre le coach et moi, c’est tout».
Le poids des mots
Autre souci de taille pour l’avant-centre de Chelsea : la fameuse « Une » de l’Equipe qui a fait du football français la risée du monde entier. «Ce qui a choqué les gens, c’est le titre de la une du journal « L’Equipe » explique Anelka, premier concerné dans cette affaire.
Sa version de la Coupe du Monde 2010 ? Pas seulement. Anelka profite de l’occasion pour adresser un petit tacle glissé à… Dominique Strauss-Kahn et Georges Tron. Ce sont eux les plus fautifs selon ses propos : «Quand on voit des hauts représentants français être plongés dans des histoires d’agressions sexuelles ou de harcèlement, on se demande qui sont les racailles».