Suite à mon passage en cure en mars 2011 au centre réadaptation de Schirmeck j'ai adressé un courrier à ce centre pour faire part de mon mécontentement sur certains points et sur la gestion de celui ci. J'ai publié le 08/04/2011 sous le titre: SCHIRMECH arnaque à la sécu …..
Le 06/06/2011 l' UGECAM d' ILLKIRSCH m'adresse par courrier du docteur André IMBS une réponse que je n' avais pas demandé. Cette manière de se justifier m' a exaspéré, car c'est uniquement une tentative de justification pour se donner bonne conscience face à certaines pratique. Je me suis senti obligé de répondre à courrier que je n'attendais pas pour remettre “les pendules à l'heure” . Ci dessous un copier/coller de ce courrier adressé le 17/06/2011 à: UGECAM d'ILLKIRCH à l'attention du signataire Docteur André IMBS.
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Monsieur,
Dans votre courrier du 6 juin 2011, vous me dite que tout est parfait au centre de réadaptation de Schirmeck et que celui-ci fonctionne dans les strictes normes imposées à ce genre d’établissement. Je me permets donc de vous répondre point par point suite à mon passage au centre de SchirmecK puisque c’est moi qui y était, et non vous.
Les admissions sont gérées par des conventions qui permettent des admissions tous les jours de semaine, être admis un jeudi est donc normale. A aucun moment je n’ai fait état qu’une admission un jeudi était hors normes ; ce que je critique c’est le fait de faire une admission le jeudi pour une réadaptation qui ne commencera que le jeudi suivant me parait abusif. En effet l’admission le lundi 6 ou le mardi 7 pour voir un docteur et faire une prise de sang me semble plus que suffisant pour réaliser ces deux actes. Vous évoquez que le fait d’être admis en fin de semaine est justifié par le besoin de se reposer. Je conviens que faire une marche lente de 20 à 25 minutes le vendredi à 9 heures, en tournant sur un héliport parfaitement plat avec un revêtement lisse est très éreintant, et qu’il faut bien 2 jours et demi pour s’en remettre. Pour ce qui y est la possibilité d’avoir de la visite le samedi ou le dimanche, cela relève équivaut à un jeu de piste pour les visiteurs. En effet, il n’y a aucun accueil du samedi après midi au lundi matin, c’est un régal de contempler toutes ses personnes qui vont à droite, à gauche, montent au premier, au deuxième, redescendent avec l’espoir de trouver quelqu’un qui connaisse l’étage et le numéro de la chambre du patient recherché.
Selon vous il y a une « petite période d’inactivité » jusqu’au 8 mars, j’ai été admis le 3 mars ; je pense que s’il était retenu sur votre salaire une « petite période d’inactivité » de 6 jours vous ne l’accepteriez pas, par contre, faire incomber cette charge à la sécurité sociale vous semble normal.
Vous évoquez mon relationnel avec le médecin qui, comme vous l’affirmez à toutes les compétences médicales nécessaire. C’est la première fois que, lorsque je dis à un médecin que j’ai mal à la gorge celui-ci ne contrôle pas l’état de ma gorge, Stoléru elle prescrit sans ausculter, peut être Mme Stoléru à t’elle peur de contracter des microbes en touchant le patient. Pour ce qui est de l’écoute, j’en doute fort puisque quand je signale aux infirmières que je n’ai plus de salive suite à la prise des médicaments prescris sans auscultation, que je suspends la prise médicament en attendant la venue du docteur, Mme Stoléru ne vient même pas ; c’est moi qui doit l’attraper au hasard d’un couloir pour en lui parler. Une doctoresse qui est présente toute la journée dans l’établissement et ne daigne même pas voir le patient parce qu’il était sous la douche lors de sa visite, elle ne repasse pas, cela ne va pas dans le sens de la communication. Que la doctoresse possède tous les diplômes requis, je n’en doute pas mais la théorie et la pratique font deux. Il est vrai que lors des études le relationnel avec le patient n’est certainement pas une priorité puisque les personnes qui s’engagent dans la voie médicale ont la vocation. Ces rapports avec les infirmières qui effectuent un travail remarquable sont sujet à caution; celles-ci n’ont pas la moindre initiative, elles ne peuvent même pas délivrer un bain de bouche suite à des aphtes, il leurs faut une prescription médicale du docteur, peut être pour facturer une consultation facturée à la sécurité sociale, cela peut aller de pair avec le fait de procéder aux admissions 5 à 6 jours avant le début des soins, et de facturer les nuitées et nombreux repas qui ne sont pas pris dans l’établissement durant les week end. .
Vous me dites que « les médicaments utilisés en milieu hospitalier sont ceux d’un livret spécifique, limitatif et le médecin ne peut prescrire que ces médicaments là ». Il est vrai qu’un médicament comme le Neurontin n’est pas disponible dans un tel établissement puisque ce n’est pas un générique mais qui m’est prescrit parce que, suite à mon opération du cancer de la gorge j’ai une « fausse route » et que ce médicament est profilé différemment du générique, et je peux ainsi l’avaler sans trop de difficulté ce qui n’est pas le cas avec le générique . Il en est de même pour du Dafalgan ou de l’Efferalgan codéine effervescent qui ne sont disponible que parcimonieusement, par moment il y en a, par moment pas. Atteint d’une BPOC mon pneumologue, comme bon nombres de ses confrères le font, me prescrit du Symbicort et du Spiriva, médicaments spécifiquement conçus pour les insuffisances respiratoires. J’aimerai que vous m’expliquiez pourquoi dans un établissement de réadaptation pulmonaire ces médicaments ne sont pas disponibles, et qu’aucun médicament de substitution ne soit proposé. Un patient a eu droit quelque jours à du Spiriva, c’était une boite d’échantillon.
Par contre d’autre médicament sont bien disponibles comme le potassium qui est disponible sous toutes les formes, comme j’ai une « fausse route » il n’y aucun problème pour me le fournir en gel. Ce qui m’avait frappé, c’est que tous les patients avec qui j’ai parlé avaient droit au potassium. Mon médecin traitant qui me suis régulièrement, et sérieusement suite à mes nombreuses pathologies a été étonné de manque de potassium, puisque qu’en octobre 2010 mon taux était de 4,4 c’est à dire tout fait les normes qui sont de 3,5 à 5, j’ai donc refait une prise de sang en avril et juin 2011 dont les résultats sont respectivement de 4,4 et 4,3. Vous comprendrez qu’une suspicion de collusion entre l’établissement de réadaptation de Schirmeck et le laboratoire et, ou, avec le fournisseur de potassium, me vienne forcément à l’esprit.
Vous me faites état que la prise en charge est réalisée par un plateau technique afin de réduire les coûts, c’est pour cette raison que l’on m’a fait une simple radio pulmonaire à la clinique Saint luc de Schirmeck. Ayant passé la semaine précédent mon admission,toute une série d’examens ( test de marche, test à l’effort, échographie cardiaque, radio pulmonaire, oxygénation sanguine en permanence, etc..)je suis convaincu que pour faire des économies, il suffit de consulter les résultats de tous examens réalisés une semaine avant mon admission à Schirmeck, les données n’ont certainement pas évoluées de manière significative en si peu de temps. La récupération de mon dossier est d’autant plus simple que, quotidiennement il y a des allers et retours entre les hôpitaux universitaires de Strasbourg et Schirmeck, alors ne me parlez de soucis d’économie. Y a-t-il là aussi une sorte de « contrat » entre l’hôpital Saint Luc et le centre réadaptation, permettez moi de pouvoir le penser.
Je constate qu’à aucun moment vous ne faites allusion à la prise en charge tabagique. Bien que l’établissement de Schirmeck regorge d’affiches pour lutter contre le tabagisme et incité à consulté, je n’ai ai été reçu par la tabacologue que le 21/3 c'est-à-dire 18 jours après mon admission et que j’ai quitté l’établissement le 31/3 avec une prescription de Nicorette inhaleur, que je dois me fournir de retour à mon domicile puisque le centre de Schirmeck n’a pas ce médicament. Le fait qu’il existe une sorte de compétition entre la doctoresse et la sophrologue pour traiter le tabagisme ne doit pas nuire au patient. La liste des médicaments autorisés dans un centre tel que celui Schirmeck me semble très restrictive.
Vous comprendrez qu’entre la réalité des faits et le tableau idyllique qui est le votre, je me devais de répondre à votre courrier qui ressemble à celui d’un gamin qui essaie par tous les subterfuges ou contre-vérités possible à enjoliver la situation, et la présenter dans un beau papier cadeau pour se donner bonne conscience. Toujours est il que si les centres de réadaptations fonctionnent ainsi, en dépensant sans réfléchir ou volontairement pour emplir les poches de certains, il n’est pas étonnant que les assurés se révoltent de devoir payer de leurs poches un sirop fluidifiant à 6,90 euros sans aucune prise en charge, bien que je soit atteint d’une BPOC et déclaré invalide depuis 2003 suite à mon cancer, alors que bien de économies pourraient être réalisées avec une gestion saine des établissements de santé, et à coup sûr faire diminuer le déficit chronique de l’assurance maladie. Le fait que bien des Français ne puissent plus avoir recours aux soins est très mal perçu, d’autant que les immigrés en situations illégales sont pris en charge à 100%, et le sentiment d’enrichissement de certains dans les milieux hospitalier est d’autant plus mal accepté.
Cependant il faut le reconnaitre et je le redit, les activités qui m’ont été proposées se sont avérées bénéfique pour ma santé, et que j’y retournerai si la caisse d’assurance maladie me l’accorde puisque tel est le fonctionnement de ce type d’établissements et le prix à payer par les contribuables et assurés.
Dans l’attente de vous rencontrer de manière à mettre sur la table, de vive voix, tous disfonctionnements que j’ai constaté,
Veuillez croire, monsieur, en ma considération.
Jean marc THIRION
Copies à :
Cpam de Sarreguemines
Xavier Bertrand, ministre de la santé
Celeste Lett, député maire de Sarreguemines
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ADDENDA
En octobre 2010, j’ai adressé un courrier à Mme Bachelot, ministre de la santé à l’époque, celui-ci est resté sans réponse. Début 2011 j’en fais pars à X. Bertrand qui m’a répondu et me demande de m’adresser à la CPAM, afin qu’elle étudie si elle peut prendre en charge mes besoins en matière de santé que je suis dans l’incapacité financière d’assumer du fait de mon invalidité et par conséquence un revenu diminué de moitié.
La réponse de la CPAM est qu’il faut des devis, ce que je comprends. Courant avril je lui adresse devis pour des soins nécessaires en podologie, ainsi que la feuille de soins de 28 euros, à ce jour toujours aucune réponse.
Borgne n’ayant plus renouvelé ma prothèse oculaire depuis environ 20 ans cela devient nécessaire : il me faut une prescription de mon ophtalmologiste, les rdv étant ce qu’ils sont pas avant deuxième juillet. J’ai besoin de verres correcteurs qu’il me faut renouveler régulièrement, dernière correction février 2010, il me faudra une nouvelle monture, tout cela accepté peut être après acceptation des devis. S’il faut 6 mois pour avoir une réponse je suis encore là l’année prochaine.
Pour ce qui est de mes soins dentaires le docteur Gingembre fait le maximum pour retarder l’échéance de l’aggravation de l’état de ma dentition, celui suite à de radiothérapies de chimiothérapies.
Il est possible qu’en retardant l’échéance d’une réponse ou de soins pris en charge la CPAM mise sur le fait que je serais plus de ce monde.
Mes enfants, brus et gendre, ainsi que nombres de leurs proches ou connaissances, sont effarés de l’immobilisme de la Cpam et du gouvernement en matière de prise en charge de la santé et du devenir de nos vieux c'est-à-dire eux, dans un futur plus ou moins lointain. Ils ne sont ni plus stupides ni plus intelligents que d’autres et voient ce qui se passe en Grèce, gouverné par des socialiste, bientôt peut être au Portugal, en Espagne et ce qui risque d’arriver à l’Europe toute entière qui sera acheter par la Chine les affole. Avec leurs mots que je ne reproduis pas pour rester correct, la France est en faillite morale et intellectuelle et tous ont déjà choisit pour les prochaines présidentielles puisqu’ils n’ont rien à perdre, et ne croient plus aux politiques qui nous dirigent depuis des années, ce sera soit l’abstention vers un vote de protestation au bénéfice des extrêmes.
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Si toutes les personnes mettaient en ligne des situations similaires vécues, ou dont ils ont été témoins et que celles ci soient relayées sur le Web, de sorte que le gouvernement qui dépense sans compter pour certains ne puisses faire semblant de ne pas être au courant de ces pratiques, mais en contre partie de ces dépenses inconsidérées il continue à réduire l'accès aux soins des plus démunis, celui ci réagirait puisque seul les mouvements de masse le font bouger comme cela a été le cas dans bien des domaines. Suite à une pression publique et massive ce gouvernement cède toujours.
Le 25.06.2011. titi280955.unblog.fr